La notion de Guerre froide désigne un conflit historique entre le monde communiste et le monde libre : l'URSS et les Etats-Unis. L'expression fut créée en 1947 par Walter Lippmann, un journaliste américain. Cette période est caractérisée par le fait que ce n'est pas une guerre directe, mais plutôt une lutte d'influence avec des affrontements indirects. Les belligérants sont les anciens alliés de la Seconde Guerre mondiale, ce qui constitue un changement brutal. Toutefois, ce ne sont pas deux Etats qui s'affrontent, mais deux modèles de société. De plus, la rivalité entre les deux parties s'exerce à l'échelle mondiale, non pas dans le but de faire de nouvelles conquêtes territoriales, mais d'augmenter le nombre de ses alliés.
[...] CONCLUSION Alors que tout le monde pensait que la Guerre Froide serait la Troisième Guerre Mondiale, cette période se révèle plutôt être une lutte d'influence. Les Etats-Unis et l'URSS cherchent chacun à montrer sa supériorité à l'autre. Cette rivalité se fait à travers plusieurs domaines comme l'armement, le rôle de chacun dans le monde, mais aussi par le sport ou la science. Cet affrontement indirect se terminera finalement par une victoire des Etats-Unis avec la chute du bloc de l'est. [...]
[...] Cette doctrine peut être considérée comme le début de la Guerre Froide. La doctrine Jdanov est la réponse des Soviétiques à la doctrine Truman. Jdanov était un théoricien du PCUS et un des dirigeants de l'URSS. Il distingua deux camps : le camp de la paix et de la démocratie mené par l'URSS et celui de l'impérialisme et de l'anti-démocratisme conduit par les Etats-Unis. La doctrine est énoncée à l'automne 1947, lors de la fondation du Kominform en Pologne : organisation qui coordonne l'action des partis communistes du monde entier et qui dépend totalement de Moscou. [...]
[...] En 1950, les troupes du nord lancent une offensive éclaire, contrée par le général Mac Arthur, alors que les Etats-Unis ont un mandat onusien. Le front se stabilise autour du 38ème parallèle. Mac Arthur veut utiliser l'arme atomique mais Truman refuse et le renvoie. Les Soviétiques vont négocier pour des frontières. Le bilan est alors de plus d'un million de morts. On crut que la Guerre de Corée serait la Troisième Guerre Mondiale. La Guerre du Viêt-Nam commence en 1965 pour se terminer dix ans plus tard, en 1975. La décolonisation française a laissé un Viêt-Nam divisé. [...]
[...] Elle est reçue dans les pays de l'est et leur permet de diffuser leurs idées et des informations. Par la littérature se répandent beaucoup de récits de dissidents, opposants au communisme, qui ont fuit le bloc de l'est. Par exemple, Soljenitsyne est un auteur russe qui fut enfermé dans des goulags. Dans un livre, il raconte sa vie là-bas. C'est un succès qui remporte le prix Nobel de littérature en 1970, mais l'auteur est alors expulsé d'URSS. Sur le même modèle, on trouve l'écrivain tchèque Milan Kundera. D'autres éléments dans la littérature nous laissent percevoir le conflit. [...]
[...] Mais celle-ci va se faire à l'avantage de l'URSS. En effet, les démocraties populaires livrent les biens de haute technologie alors que l'URSS va plutôt livrer les matières premières, mais à des prix avantageux La guerre des opinions Lors de cette guerre des opinions, chaque pays va chercher à convaincre l'opinion publique internationale. Cette étape va se faire par différents biais. Par les médias, chaque camp va chercher à discréditer le camp adverse et à vanter les mérites de son propre camp. [...]
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