Allemagne, théories de la politique mondiale, droits de l'homme, protection de l'environnement, dirigeants allemands, économie du pays, néolibéralisme, guerre froide, grande guerre, néoréalisme, état, politique
L'Allemagne a joué un rôle majeur sur la scène internationale au 20e siècle. Malheureusement, les conséquences de ses décisions politiques, combinées à celles d'autres puissances de l'époque ont eu des répercussions à la fois tragiques et transformatrices pour de nombreuses populations mondiales. De plus, sa participation à la Grande Guerre, puis le nationalisme raciste dont elle a fait preuve en tant qu'instigatrice de la Deuxième Guerre mondiale a profondément affecté son histoire et grandement atténué sa puissance.
[...] Dans un monde devenu multipolaire, l'Allemagne affirme aujourd'hui sa puissance d'un point de vue commercial, scientifique, technologique, et ce, toujours en collaboration avec ses partenaires. Elle croit donc davantage à des politiques néolibérales favorisant la concrétisation des intérêts mutuels des États. Puis, par son intégration au plus grand nombre d'alliances possible et le renoncement à ses ambitions impérialistes passées, l'Allemagne rejette les postulats néoréalistes sur la sécurité et s'appuie sur le principe de « Never again, never alone » pour construire sa politique étrangère, longtemps entachée par son lourd passé. [...]
[...] De plus, depuis cette époque, la politique étrangère de l'Allemagne est, d'abord et avant tout, axée sur le maintien de la paix et de la sécurité dans le monde. Désirant jouer un rôle de plus en plus important dans la stabilité de l'ordre mondiale, son implication active dans l'aide au développement, la défense des Droits de l'Homme et la protection de l'environnement, le tout combiné à sa participation dans le contrôle des armements et le désarmement, elle tente d'instaurer la sécurité par ces moyens. [...]
[...] Dans le cas de l'Allemagne des vingt-cinq dernières années, nous verrons dans quelle mesure sa politique fut influencée par les théories néoréalistes, d'abord, puis à quel point ils l'ont été d'un point de vue néolibéral. Nous dresserons, de surcroît, à travers ces analyses, les lignes de conduite adoptées par la République fédérale au sein de la communauté internationale. I. Du point de vue du néoréalisme Fondé par Kenneth Waltz, le néoréalisme ou réalisme structurel met l'emphase sur l'importance de la structure du système international et sur comment les unités en présence dans ce système utilisent leurs capacités respectives pour faire valoir leur influence dans un monde fondamentalement anarchique. [...]
[...] (Page consultée le 3 juin 2015) La documentation française, La librairie du citoyen, Une nouvelle Allemagne en quête de nouveaux repères http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/allemagne-1989- 2009/allemagne-nouveaux-reperes.shtml, (Page consultée le 8 juin 2015) DOSLATER, Gilles. « Du libéralisme au néolibéralisme », dans Sciences humaines. com, France http://www.scienceshumaines.com/du-liberalisme- au-neoliberalisme_fr_23367.html, (Page consultée le 14 juin 2015) Encyclopédie Larousse en ligne, « Allemagne : activités économiques ». Lennart BAGE, « Pauvreté et conflits sont étroitement liés », Communiqué nº : IFAD 10/03. [...]
[...] Il n'existe aucune autorité souveraine au-dessus des États. D'un autre côté, la notion de puissance est grandement étudiée par les théoriciens réalistes et néoréalistes. Ces derniers toutefois, contrairement à leurs prédécesseurs, ont une conception de la puissance qui ne se limite pas à l'accumulation de ressources militaires et à la capacité d'utilisation de celles-ci, mais plutôt aux capacités combinées d'un État. C'est cette puissance, qui détermine à l'État sa position au sein du système international et c'est cette même position qui oriente ensuite son comportement. [...]
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