La fin des années 1960 et le début des années 1970 sont marqués par un processus de rapprochement américano-soviétique caractérisant une certaine détente dans les relations internationales. Ce rapprochement entamé après la « crise des fusées » de cuba (1962) culmine au début des années 1970.
Cette période est alors symbolisée par une volonté de dialogue illustrée par plusieurs actions telles que la mise en place par Willy Brandt de l'ostpolitik en RFA, le rapprochement franco-russe impulsé par de Gaulle, et surtout les accords de limitation des armements (accords SALT en 1972) et une ouverture commerciale (...)
[...] Afin de répondre à ces questions, nous verrons dans un premier temps comment la conférence peut elle être considérer comme l'apogée de la détente, puis dans un second temps que les antagonismes n'ont pas pour autant disparus, enfin nous terminerons en évoquant les limites de cette conférence. La conférence d'Helsinki comme point d'orgue de la détente De longues négociations. L'idée d'une conférence sur la sécurité de l'Europe est apparu en 1954 à l'initiative de l'URSS qui réclamait notamment la reconnaissance par le camp occidental des frontières de 1945. Réitéré à plusieurs reprises, cette demande ne sera accepté par les occidentaux que dans le contexte de la détente, et sous certaines conditions. [...]
[...] Cependant, nous allons maintenant voir que malgré l'affirmation de cette détente par tous, des hostilités sous jacentes persistent. II/ Un antagonisme toujours présent Des objectifs contraires L'ambiguïté de la détente des années 1970 réside dans le fait que même si les deux blocs recherchent des terrains d'entente, la rivalité idéologique est-elle toujours présente. Ainsi l'hostilité entre les puissances n'a pas totalement disparu : la conférence donne lieu à un véritable combat Chaque camp se réfugiait derrière la notion de la sécurité en Europe pour poursuivre ses propres objectifs. [...]
[...] La conférence d'Helsinki en 1975, Signe de détente ou illusion ? Introduction: La fin des années 1960 et le début des années 1970 sont marqués par un processus de rapprochement américano-soviétique caractérisant une certaine détente dans les relations internationales. Ce rapprochement entamé après la crise des fusées de cuba (1962) culmine au début des années 1970. Cette période est alors symbolisée par une volonté de dialogue illustrée par plusieurs actions telles que la mise en place par Willy Brandt de l'ostpolitik en RFA, le rapprochement franco-russe impulsé par de Gaulle, et surtout les accords de limitation des armements (accords SALT en 1972) et une ouverture commerciale. [...]
[...] On trouve ici la nouveauté principale de l'acte d'Helsinki : la règle selon laquelle chaque Etat est tenu de respecter les droits de l'homme, mais surtout cela devient l'une des conditions des bons rapports entre les Etats. Le préambule général de la première corbeille illustre également la volonté de détente. Il affirme en effet que les Etats de la CSCE sont convaincus de la nécessité de déployer des efforts pour faire de la détente un processus tout à la fois continue, de plus en plus viable, de portée universelle La détente devient donc un phénomène continue, à caractère global et qui dépend de la bonne volonté de tous les Etats. [...]
[...] Les premiers à s'emparer de l'accord pour réclamer son application sont les intellectuels tchèques. En janvier 1977 le philosophe Jan Patocka, l'historien Jiri Hajek, et le dramaturge Vaclav Havel lancent la charte 77 qui demande que les principes posés à Helsinki soient respectés: garanties contre les arrestations arbitraires, liberté de pratiques religieuses La dissidence est durement réprimé mais le mouvement est lancé. A chaque fois les membres de ces groupes subissent de fortes pressions, ou sont arrêtés. En effet, pour l'URSS, toute mention au droit de l'homme constitue une critique intolérable. [...]
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