Avant l'arrivée des communistes, la Chine traverse une période de troubles dus à l'agression japonaise dès 1932 puis à la guerre sino-japonaise de1937 elle-même suivie d'une guerre civile entre 1945-1949 caractérisée par une lutte pour le pouvoir entre nationalistes et communistes.
L'agression japonaise a commencé dès 1932 et s'est traduite par l'occupation partielle de la Chine (Mandchourie) et un contrôle presque complet sur le secteur économique moderne (en particulier industries lourdes du NE). C'est dans ce contexte que les deux partis en présence le Guomindang ou parti nationaliste (1912 succède à la Ligue jurée fondée par SYS à Tokyo en 1905) et le parti communiste (1921) rivalisent pour la prise du pouvoir en Chine. Mais l'occupation japonaise occulte pour quelques temps la lutte entre Chiang Kaishek (Jiang Jieshi) et MZD Zedong qui dans un front uni tenteront à plusieurs reprises de résister contre l'agresseur.
Ainsi à partir de 1938, la Chine est coupée en 3 zones : la Chine occupée, la Chine libre et la Chine rouge.
[...] A la campagne, dès 1952, la Chine retrouve son niveau de production de céréales de 154 millions de tonnes. A l'inverse, la production industrielle largement touchée par la guerre et les opérations militaires a diminué de moitié par rapport aux meilleures années de guerre et d'avant-guerre. En 1949, la Chine ne produit plus que 32 millions de tonnes de charbon contre 62 en 1940 et 158.000 tonnes d'acier contre En 1952, la situation est celle de 1940. Cette remontée spectaculaire s'explique par la capacité du nouveau régime à administrer le territoire national grâce à la mobilisation de cadres civils et militaires. [...]
[...] Le nombre d'entreprises privées passe de en 1949 à en 1951. Le contrôle qu'exerce le gvt s'effectue à travers la fiscalité, les matières premières et les commandes de produits finis. Parallèlement, le secteur public s'accroît et la part du secteur privé dans la production industrielle tend à diminuer : en 1951 elle passe à 50% contre 63,3% en 1949. Politiquement, la bourgeoisie d'affaires est contrôlée par l'association démocratique et la fédération shanghaienne de l'industrie et du commerce qui remplace la chambre de commerce et sont toutes deux supervisées par le PCC. [...]
[...] Autre difficulté, celle de la rectification au sein même du parti. En effet certains cadres du PCC sont accusés de bureaucratisme et sont invités à faire leur autocritique. Globalement, les querelles au sein du PCC sont étouffées lors du VIII congrès. Mao est en recul mais ne renonce pas à mettre en oeuvre ses idées celle de la libéralisation intellectuelle, du Grand Bond et de la révolution culturelle. La société chinoise et le mouvement des 100 fleurs C'est au cours de l'hiver 1957-1958 qu'est officiellement lancé la politique de libéralisation qui vise à rectifier le travail des cadres du parti. [...]
[...] Tant que la Chine a eu une croissance à 2 chiffres, ces inégalités étaient relativement maîtrisables, qu'aujourd'hui avec une croissance ralentie, les tensions sociales sont plus apparentes. La question de la redistribution de la richesse est donc centrale. Conséquences : une modernisation à deux vitesses Ces zones de modernisation constituent des enclaves qui jouent un rôle non négligeable dans le développement de la Chine et ses échanges avec l'étranger, ses principaux partenaires sont HK, Taiwan, le Japon, les USA, Singapour et les pays européens. [...]
[...] II L'échec du Grand Bond en avant 1960-1965. Un bilan désastreux En 1960, les récoltes désastreuses mettent fin à cette folie qui a coûté la vie à au moins 30 millions d'hommes et retardé le développement de la Chine d'une décennie. L'expérience du GBA se solde par ne crise économique, sociale et politique qui touche tous les secteurs d'activité, toute la société et tous les rouages du pouvoir. Les chiffres dont nous disposons depuis les années 1980 permettent d'analyser le désastre. [...]
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