Exposé d'histoire réalisé dans le cadre d'un cours de Master sur la "guerre civile" au Chili. Document de 3200 mots environ.
[...] Conclusion : La polarisation de la population Chilienne s'est faite autour de la présidence de Salvador Allende. Cette division est passée de la simple action politique à la violence, permettant l'arrivée de la junte notamment grâce au soutien des classes les plus hautes de la société. Or celle-ci a surpris la population en utilisant la répression pour réduire toute opposition. Or cette répression a été subie par les Chiliens créant une blessure béante dans leur vie d'hommes. Dés 1978, sous la pression des familles, le problème des disparus prend une dimension internationale, conduisant à 22 grèves dans différents pays. [...]
[...] Nous allons recadré l'idée de l'homme en guerre dans le contexte de guerre civile au Chili. En effet, on peut quasiment parler de guerre civile car ces années ont vu une opposition de plus en plus systématique et violente entre différents groupes de la population Chilienne. Le Chili a é été un état très stable politiquement, puisqu'il possédait la même constitution de puis 1925. C'est un pays qui avait des gouvernants habituellement proches de la Droite et du centre. Le dernier président avant 1970, Eduardo Frei, lance des réformes dont une réforme agraire pour une meilleure répartition des terres, qui sont lentes et pèsent sur le budget mécontentent les tendances de gauche. [...]
[...] Ces arrestations touchent les principales personnalités de l'UP, les militants d'extrême gauche, mais aussi les ouvriers les paysans et les indiens Mapuches, ou encore les étrangers comme deux américains morts sous la torture. Les prisonniers sont acheminés vers les camps de concentration de Pisagua, Tres Alamos . La torture sévit aussi à la villa Grimaldi, où la DINA (Dirrecion des investigaciones nacional), spécialiste de la détention disparition, opère. Le stade national est le lieu principal de regroupement des personnes arrêtées à Santiago. [...]
[...] Avant d'arriver au stade de la guerre intérieure proclamée par la Junte, plusieurs phénomènes d'ordre politique et social ont favorisé l'installation d'un climat de division, au sein de la population chilienne. La victoire d'Allende et la peur du Marxisme. Le 4 septembre 1970, Allende remporte les élections avec des voix. Cette victoire constitue une véritable surprise pour les Chiliens, dont certains voient dans cette victoire l'arrivée du marxisme. Allende est confirmé dans sa position le 24 octobre 1970, mais après avoir signé un texte garantissant aux autres membres de la classe politique, qu'il ne remettrait pas en cause, les libertés individuelles. [...]
[...] Ce n'est que progressivement, voyant que les militaires s'incrustent au pouvoir que le parti se détache de la junte. Au jour du coup d'état, l'Eglise se range aux côtés des militaires, ainsi monseigneur Fresno, futur cardinal de Santiago déclarera un an après le putsch : les yeux fermés, on peut dire que, s'agissant de nos forces armées, il n'y a pas eu de coup d'état fasciste. Nous les aimons et nous les respectons. Or elle aussi reste divisée, car elle apparaît peu à peu comme la seule institution de poids capable de jouer le rôle de parapluie démocratique Résistances L'unité populaire s'est trouvée atomisée par la répression de la junte. [...]
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