Après l'épopée autoritaire de l'Empereur des Français Napoléon Ier, la vie politique française s'engage vers un chemin qui normalement aurait dû être emprunté suite à la Révolution de 1789, mais l'histoire en ayant voulu autrement, cette voie n'est suivie que beaucoup plus tard pour s'exalter au fur et à mesure du temps et ceci plus ou moins bien selon la période (...)
[...] Les balbutiements du parlementarisme. Le parlementarisme n'avait jusqu'alors jamais vraiment été testé en tant que vraie force politique au sein du régime politique quel qu'il soit même après la formation d'une assemblée du peuple au moment de l'épisode révolutionnaire. La Restauration a été la véritable époque pour tenter l'expérience. Un début extrêmement méfiant et sévèrement contrôlé. Le régime constitutionnel est officiellement institué par la Charte du 4 juin 1815. Néanmoins le monarque conserve un contrôle accru et efficient mais malgré cela les députés peuvent quand même se révéler assez dangereux pour le pouvoir en place. [...]
[...] Le retour au contrôle et à la sévérité. Napoléon III reprend l'ensemble des pouvoirs en main et retire ainsi le libéralisme accordé par la République aux députés qu'il affaiblie de plus avec une mesure qui parait contradictoire, correspondant à la restauration de la Chambre des Pairs, soit le Sénat et restreint donc l'ensemble des parlementaires malgré, tout de même, la conservation de l'universalité du vote. - Les ministres, jadis responsables devant les députés sous la République ne le sont plus désormais, c'est-à-dire que le nouveau régime bonapartiste n'est plus parlementaire. [...]
[...] - La pression exercée est de plus en plus forte et le roi n'a pas d'autres choix que de céder en accordant les revendications : lois répressives acceptées, épurations et révocations - Une bataille ouverte entre les parlementaires et le roi provoque un embrasement car les ultras entraînent un maximum de sympathisants à leurs côtés aux moyens de tractations ! II] Le court intermède libéral de la République. Aussi courte que soit cette période de l'Histoire de France, elle n'en demeure pas la moins importante, c'est pourquoi nous lui consacrons une partie entière bien méritée. En effet la IIe République est même la période capitale pour le développement du parlementarisme en France ! Mais ces quatre années républicaines en étant un élan libéral considérable sont vite être brisées par la chute du régime. [...]
[...] Le corps législatif reste toujours un enjeu crucial. Comme pour chaque période de l'Histoire, et malgré la très forte libéralisation suscitée par l'institutionnalisation de la République, les députés restent un enjeu très important et une source incontestable de conflits tout aussi bien politiques que sociaux. - La fixation de la date des élections est repoussée sous la pression ouvrière de la rue car le climat euphorique mélangé à une atmosphère violente développe l'inquiétude chez les modérés. - La collaboration avec le Président de la République (élu le 10 décembre 1848) est assez difficile. [...]
[...] Les parlementaires exercent une force de contrôle, qui s'institue dans la confusion au fur et à mesure des crises politiques que rencontre le pouvoir royal. - La dissolution de la Chambre introuvable en 1816 après la victoire des ultras est un fait important pour relater de la peur que suscitent les députés. Le Sénat, la seconde chambre parlementaire a appuyé le roi. - L'adresse des 221 met au jour la grande précarité du gouvernement royal car sans l'obtention de la majorité, le cabinet ne peut plus fonctionner correctement. Un développement du parlementarisme conséquent. [...]
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