Les cahiers de doléances étaient, sous l'ancien régime, des documents dans lesquels les assemblées convoquées pour l'élection des députés aux états généraux rapportaient les réclamations, les voeux, les plaintes des Français.
Dans les villages étaient rédigés les cahiers des paroisses. Chaque ordre établissait le sien. Ensuite tous les cahiers étaient rassemblés en un cahier unique, présenté au Roi, en assemblée générale. Les cahiers de doléance étaient rédigés par les hommes de plus de 25 ans et qui payent des impôts (...)
[...] L'abolition des privilèges, la suppression de certains impôts, les droits sur la liberté de travail et de se défendre sans abus, est une politique basé en fonction du Tiers-État. Ces revendications ne favoriseraient pas la noblesse. Ce cahier de doléances a été rédigé par le vas clergé qui revendique l'abolition des privilèges au sein du clergé. Les paroissiens de Chennevières appartiennent donc bien aux Tiers- État et au bas clergé. Question B : Les paroissiens ont un bon sentiment vis-à-vis du Roi. [...]
[...] Les cahiers de doléance étaient rédigés par les hommes de plus de 25 ans et qui payent des impôts. Les cahiers de doléances rédigés pour la convocation des états généraux de 1789 forment une documentation précieuse sur les volontés, les idées des français à la veille de la Révolution Française de 1789. La rédaction des cahiers de doléances est due au déficit constant du budget de l'État. Les dépenses de l'État sont plus importantes que les recettes. L'État doit rembourser le service de la dette qui consiste à rembourser les emprunts avec intérêts. [...]
[...] Les dépenses de la cour sont trop grandes. Le financement des jardins, des fêtes, des vêtements, des orchestres, des décors coutent trop chers. Les dépenses de la Reine dans les jeux, notamment, font baisser le budget de l'État. La mauvaise récolte provoque un faible rendement des impôts. Au moment où le budget est en déficit, Necker, ministre de l'économie, propose deux solutions au Roi : Le Roi ne rembourse pas les dettes. Mais Louis XIV, honnête, refuse et remboursera les dettes. [...]
[...] Les paroissiens de Chennevières revendiquent l'abolition de certains privilèges. Les paroissiens souhaitent que le droit des nobles aux privilèges soit supprimé. Les nobles ne payent pas d'impôts comme les paysans. Les nobles payent l'impôt du sang, en cas de guerre, ils se battent pour leur Roi. Les paroissiens souhaitent de même un impôt plus égalitaire payé par tous. Le bas clergé souhaite également une suppression des privilèges au sein même du clergé. Le clergé est le premier des trois ordres de la société de l'Ancien Régime. [...]
[...] Question C : Les paroissiens de Chennevières attendent un soulagement, une aide, des réformes améliorant leur condition de vie de la part des états généraux. Ils souhaitent l'abolition des privilèges et une diminution des charges liées aux impôts. Mais les paysans s'impatientent et croient au complot aristocratique et la grande peur dans les provinces s'installe. Les paysans brûlent les registres des droits seigneuriaux pour ne plus payer d'impôts. Suite à cette panique provoquée par les paysans et la fuite des nobles, le budget resta en déficit. Les états généraux n'ont pas résolu les problèmes de la crise financière. [...]
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