La Belle Epoque, expression idiomatique qualifiant la France des années 1890 à 1914. Apparue au lendemain de la Première Guerre mondiale, la notion de « Belle Epoque » - exprimant une réaction passéiste face aux horreurs du premier conflit mondial - désigne l'immédiat avant-guerre comme un âge d'or (...)
[...] Il y a donc séries de crises qui révèlent deux France : l'une symbolisée par la droite conservatrice, nationaliste et cléricale, l'autre par la gauche laïque, radicale et socialiste. Le pays retrouve peu à peu son équilibre après les conflits idéologiques et sociaux du début du siècle. Conclusion : Le mythe de la Belle Époque s'applique donc sur une réelle période de prospérité. En 1914, un problème existe toujours autours de la république, fragilisant un pays qui, quelques mois plus tard, connaîtra une guerre meurtrière sans précédant qui bouleversera son histoire à tout jamais. [...]
[...] La croissance de son PNB est une des plus fortes au monde. En effet, l'économie française connaît, depuis 1871, une forte croissance industrielle. Ex :la production de charbon, principale source d'énergie, est multipliée par 2.5 entre 1871 et 1914, tandis que le taux de croissance industrielle, qui stagne depuis 1820 aux environs de passe à à partir de 1900 et monte à plus de juste avant la guerre. Les coûts de production diminuant, et la production plus rapide permettent d'assurer la demande : Les salaires des ouvriers aux paysans augmentent malgré certaines différences selon les secteurs et les régions. [...]
[...] Diversité sociale : À cette croissance économique correspond une stagnation démographique exceptionnelle : entre 1871 et 1914, le taux d'accroissement naturel ne dépasse jamais 0.2 la population française progressant de contre 51% en Allemagne. La baisse du nombre de naissances accentue aussi les progrès généraux, bien qu'inégaux, du niveau de vie. - La bourgeoisie connaît son âge d'or dans la France de la Belle Epoque. Elle est très diverse. Grande bourgeoisie liée à l'aristocratie : Hommes d'affaires, propriétaires, gros rentiers. Ensuite vient la bourgeoisie moyenne : hauts fonctionnaires, médecins, officiers supérieurs. Enfin une bourgeoisie d'industriels, de négociants, avocats qui s'investissent dans des activités nouvelles. [...]
[...] Dans ce contexte, l'idée de Belle Époque s'impose à la fois sur le plan économique et culturel. C'est ce second aspect, plus encore que le précédent, qui l'explique partiellement, qui retient l'attention. La France connaît alors un apogée culturel qui n'a guère d'équivalent que la première moitié du siècle des Lumières. Apogée culturel : Le cadre urbain continue de se transformer : dans la suite des directives du baron Haussmann, les grandes villes ont de plus en plus d'ensembles immobiliers prestigieux, mis en valeur par les installations liées aux progrès de la technique. [...]
[...] Ses valeurs : attachement au travail, épargne, sens de la famille, bonnes manières. Son pouvoir économique est important. - Les classes moyennes : salariés ou non salariés, constitue un monde complexe qui forme le cœur de la société Française avec environ 5millions de citoyens. Boutiquiers, artisans, petits patrons, petits fonctionnaires, employés ms aussi professions libérales. Hétérogène quant à ses activités et très diversifié quant à ses revenus. Ces classes aspirent au mode de vie bourgeois qu'elles s'efforcent d'atteindre par le travail et l'épargne. [...]
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