[...] La seconde révolution industrielle (1890-1940)
Elle repose sur de nouvelles ressources énergétiques comme le pétrole et l'électricité et sur les applications industrielles et individuelles qui en découlent, machines agricoles (tracteur, Canada 1907), automobiles (voitures, camions, motos), textiles synthétiques et engrais chimiques.
Les capitaux nécessaires au développement sont de plus en plus importants. En 1913, le Royaume-Uni est devancé par l'Allemagne et les Etats-Unis et talonné par la France. De plus il y a des gisements de pétroles en Russie et l'entrée dans le modernisme industriel du Japon depuis 1868 c'est l'aire meiji. A la veille de la seconde guerre mondiale les six pays (Etats-Unis, Allemagne, France, Japon, Royaume-Uni et Europe) assurent 80 % de la production mondiale sur la planète où les mentalités sont transformées.
[...] Les réactions politiques face aux fluctuations économiques.
A. La politique de relance
Les crises capitalistes industrielles naissent de la surproduction qui pose des problèmes de débouché et de baisse des prix. Il faut donc relancer la consommation intérieure, en augmentant les salaires : c'est le fordisme. La publicité fait son apparition (1910 : Etats-Unis, 1930 : France), apparition du crédit.
Pour relancer la consommation intérieure, le pays peut adopter le libre échange, ne mettre aucune barrière entre lui et les pays concurrents. Il peut également opter pour le protectionnisme et préserver la production nationale et peut-être les emplois. La troisième solution réside dans le développement du colonialisme afin d'écouler la production nationale.
[...] La croissance des villes (ou urbanisation) est très forte. Les usines textiles, les mines, la métallurgie s'installent dans les villes ou dans les bassins des mains-oeuvres : c'est le Pas-de-Calais. L'urbanisation concerne surtout la capitale : Paris passe de 500 000 habitants en 1800 à 3 800 000 en 1900. Mais cela concerne aussi les cités industrielles et des ports. En ville la vie n'est pas facile pour tous, les loyers sont chers, les habitations et les quartiers sont souvent insolubles c'est-à-dire dangereux pour la santé. Autour des grands centres se développent des banlieues misérables qui manquent d'eaux potables, d'égouts, de routes et
de foyers de délinquance. Mais des grands travaux d'urbanisme essaient d'améliorer le centre-ville, fait élargir les rues, installent l'électricité, le gaz, les égouts, les poubelles rendent vivable le quotidien, désormais les villes pensent à s'embellir et à développer les loisirs : les cinémas, les stades, les musées, les théâtres, la ville attire donc la population rurale coupée du progrès.
[...] Le traité de Versailles qui officialise la fin de la première guerre mondiale humilie l'Allemagne, démantèle (fait éclater) l'Empire d'Autriche-Hongrie, la république allemande de Weimar est faible et accusée par les militaires allemands d'avoir portée un coup de poignard dans le dos. En 1929, la crise économique mondiale plonge les grandes nations industrielles dans un déclin et les populations dans les bras du totalitarisme.
B. Le totalitarisme 30's
Déjà présent en 1922, en Italie avec le fascisme, il arrive au pouvoir en Allemagne, en 1933 avec le nazisme de manière démocratique.
Depuis 1934, l'empire du Japon dirigé par Hiro Hito envahi la Chine. La dictature militaire japonaise s'installe en Asie.
En Europe, l'Espagne devient fasciste en 1936 avec Franco et le Portugal avec Salazar. L'Italie de Mussolini montre des envies colonialistes, elle s'empare de la Libye, et conquiert l'Ethiopie en 1936. L'Allemagne d'Hitler remilitarise la Rhénanie, relance sa production d'arme, recrée une armée pratique : l'Anschluss avec l'Autriche en 1938 (...)
[...] La mortalité chute grâce à l'augmentation du niveau de vie. Une meilleure alimentation, progrès de la médecine et de l'hygiène, Louis Pasteur découvre l'existence des microbes et découvre comment les détruire par la chaleur, il met au point un vaccin contre la rage en 1885. L'espérance de vie augmente autant dans les villes que dans les campagnes. La croissance des villes (ou urbanisation) est très forte. Les usines textiles, les mines, la métallurgie s'installent dans les villes ou dans les bassins des mains-œuvres : c'est le Pas-deCalais. [...]
[...] Le président est élu pour 4 ans et à peu de pouvoir, il n'est pas rééligible. Les français votent et élisent Louis Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ie. Les républicains eux, se divisent en plusieurs courants, il y a les républicains radicaux proches des ouvriers, et les républicains modérés. Avec une assemblée de députés ultra conservateurs (tout sauf républicain), les députés remettent en cause toutes les libertés accordées l'année précédente. Le 2 décembre 1851, Louis Napoléon Bonaparte renverse la république par un coup d'état et rétabli l'empire en se faisant appelé Napoléon III, afin de faire régner l'ordre et d'éviter les émeutes II. [...]
[...] Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres. Discourt de De Gaulle A la BBC en Angleterre à Londres 18 juin 1940 Général que depuis quelques mois Discourt pour lancer la résistance BBC : British Bread Casting De Gaulle : - Né à Lille en 1890. - Les allemands sont dans sa ville natale. - A participé à la première guerre mondiale en tant que lieutenant et capitaine. - Colonel sous la troisième république il appartient au gouvernement en 1939 avec un poste de sous-secrétaire d'état de la guerre - Promut général au début du conflit, c'est un spécialiste es forces blindées (chars). [...]
[...] C'est le coeur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat. Je me suis adressé cette nuit à l'adversaire pour lui demander s'il est prêt à rechercher avec nous, entre soldats, après la lutte et dans l'Honneur, les moyens de mettre un terme aux hostilités. Que tous les Français se groupent autour du Gouvernement que je préside pendant ces dures épreuves et fassent taire leur angoisse pour n'écouter que leur dans le destin de la Patrie." Discours du Maréchal Pétain - 17 juin 1940 - Pétain : maréchal : plus haut grade de l'armée française, plus de 80 ans, retraité de l'armée mais c'est même un héros, un symbole, une icône de la première guerre mondiale. [...]
[...] Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. [ ] Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là. Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture