Cours d'histoire contemporaine ayant pour thème : de l'antifascisme au Front Populaire (1934 à 1936). Vous y découvrirez une description des événements politiques de cette période. Document de onze pages environ au format Word pour un total de 5100 mots.
[...] Dès le 7 février au matin, la CGT clame que " le fascisme est à nos portes. " Deuxième interprétation, opposée, ans certains courants de droites extrêmes, en particulier à l'AF, chez les francistes et dans d'autres ligues, l'idée que le 6 février est un coup d' État manqué, car ils auraient ou s'unir et mettre les députés à la Seine. Les Croix de Feu veulent rester dans une voie légalistes, mais les éléments les plus extrémistes des ligues vont se rassembler dans la Cagoule (Comité Secret d'Action Révolutionnaire), organisation conspirative qui préparera un coup d'État, et accomplira des attentats meurtriers. [...]
[...] Le PC est donc devenu un parti de gauche, et un parti national. Il se coulera avec beaucoup de talent dans ce nouveau moule. Les trois partis vont donc pouvoir négocier un programme commun de gouvernement en janvier 1936, pou préparer les législatives prévues au printemps. Les négociations sont intéressantes, car l'alliance y est souvent communistes et radicaux contre socialistes. Les communistes empêchent donc les socialistes de présenter des mesures trop marquées à gauche . Ce programme de gouvernement est donc limité. [...]
[...] Il ne s'en relèvera jamais. Deuxième interprétation, la République a reculé devant quelques milliers d'émeutiers, alors que l'Assemblée de gauche avait été élue largement en 1932. Une fois Daladier parti, Lebrun va appeler à la présidence du Conseil un ancien président de la République, de centre droit, Gaston Doumergue, qui va constituer un gouvernement d'union nationale pour sortir de la crise, avec des radicaux comme Herriot. Mais l'axe du gouvernement est à droite, avec deux originalités : y entrent deux nouvelles personnalités, le maréchal Pétain, ministre de la guerre, et Georges Rivollet, qui vient des associations d'anciens combattants, très à droite. [...]
[...] Mais tout est entrain de se modifier en profondeur La nébuleuse antifascisme a trois aspects. D'abord, les appels d'intellectuels. Depuis l'affaire Dreyfus, on a en France une tradition d'engagement d'intellectuels, écrivains, scientifiques, universitaires, qui s'engagent sur le champ politique. Un intellectuel, c'est un spécialiste qui devient un généraliste, selon J-F Spirinelli. Cette tradition va ici rejouer. Ainsi, le 11 février, un texte est publié, Appel aux travailleurs, signé par Paul Rivet, ethnologue fondateur du musée de l'homme, sympathisant du parti socialistes, Alain (Émile Charretier), philosophe très connu, radical, et le physicien Paul Langevin, sympathisant du PC. [...]
[...] Il est purement défensif, ne propose aucun programme de gouvernement, alors que des législatives sont prévues pour 1936. Mais les partis se mettent d'accord pour organiser une campagne commune contre les ligues fascistes, pour la dissolution de la chambre, contre la terreur fasciste en Allemagne, donc en faveur des prisonniers politiques allemands, et campagne commune contre les préparatifs de guerre, car fascisme = guerre . Mais on ne sait pas de quelle guerre il s'agit. Les partis s'engagent aussi à faire des meetings communs, à ne pas s'attaquer mutuellement, d'où la fin des insultes mutuelles dans l'Humanité et le Populaire. [...]
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