ce cours traite du sujet: Comment passe-t-on de l'empire romain aux royaumes barbares en Occident
[...] Un bon exemple : Didier (Desiderus) († 655), évêque de Cahors, qui est issu d'une très grande famille de l'aristocratie sénatoriale romaine d'Aquitaine, les Salvii, apparentée à une autre famille prestigieuse, romaine également, les Syagrii. Leur mère, Herchenfreda, était franque (à cette époque la fusion entre les deux aristocraties est très avancée). Voir aussi l'exemple de Grégoire de Tours (G. Bührer-Thierry, C. Mériaux, La France d'avant la France, p sa généalogie). Les officiers du palais, les comtes et les évêques sont choisis dans l'aristocratie parmi les membres de la famille royale et surtout parmi les amis, les familles alliées, etc. [...]
[...] Les guérriers décident toujours à l'intérieur de la famille de Mérovée car leur descendants sont censés avoir un pouvoir magique : le mund (pouvoir à apporter la victoire) qui est gardé dans leurs cheveux. Les rois Mérovingiens, tous les ans doivent mener leurs guerriers en expédition militaire, pour faire du butin et des terres. C'est une des explications des conquêtes. Il est légitime aux yeux de son peuple car il remporte des victoires, ce qui explique la croissance de son royaume Deuxième base : la religion Les francs sont païens, donc ont une religion polythéiste. [...]
[...] Pour contrôler l'aristocratie, les rois utilisent plusieurs méthodes. * Les rois invitent les fils d'aristocrates à sa cour (curia regis = « la cour du roi ») où ils sont nourris et élevés avec les enfants royaux, d'où leur surnom de nutriti (« les nourris »). Ce système permet de maintenir la fidélité des aristocrates : le roi joue le rôle d'un père de substitution, les enfants des aristocrates deviennent les amis des fils du roi, futurs rois. Didier de Cahors a ainsi été envoyé à la cour du roi Clothaire II (613-629) pour terminer son éducation. [...]
[...] Il concède également des revenus fiscaux, essentiellement des tonlieux (mot masculin), qui sont des impôts indirects (taxes établies sur les marchandises à l'entrée des villes ou au passage des ponts). Une fois concédé, le tonlieu n'est plus perçu par le roi, mais par celui qui l'a reçu. d. Le roi concède, pour s'attacher des évêques, concède des immunités ecclésiastiques : il accorde un privilège (un avantage) qui peut être une exemption fiscale, mais surtout il soustrait l'évêque à la tutelle du comte. Les évêques deviennent ainsi les agents du roi dans les villes (ils lèvent les impôts et rendent la justice en son nom). [...]
[...] Le titre de roi (rex) leur est donné par les romains, car ils veulent négocier avec UNE personne, qui représente son peuple. Ces barbares étendent leur territoire, leur autonomie est croissante alors qu'officiellement ils sont serviteurs de l'empereur. LES ROYAUMES BARBARES, L'EXEMPLE DU ROYAUME FRANC (481-751) 481 est la date de l'arrivée au pouvoir du Clovis Ier, qui est officiellement rex Francorum fondateur des Merovingiens. Il règne sur une zone de Belgique Seconde car ils ont obtenus un foedus en 431. [...]
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