Un héritage marque l'influence du passé dans le présent et se caractérise par des symboles des acquis mais surtout par des apports et changements décisifs qu'ils soient positifs ou négatifs. L'héritage d'une époque peut ainsi s'inscrire dans le champ politique, économique, social, idéologique et doit être étudié aussi bien à court terme que dans le temps long.
Il s'agira donc d'étudier ici la France d'après le Consulat et l'Empire et l'influence de ces différents gouvernements sur les pratiques politiques, économiques ou sociales, les représentations, les œuvres, la mémoire collective. La France du XIXe siècle se base sur de multiples héritiers que sont les Français. Conscients de vivre dans l'après-révolution ils connaissent pourtant un présent politique instable que l'on peut considérer comme une véritable valse des régimes qui prouve la difficulté de '' terminer la révolution''.
Ils connaissent d'abord le Consulat entre 1799 et 1804 puis le Premier Empire entre 1804 et 1815. Ces deux régimes sont marqués par un homme : Napoléon, consul puis Empereur. Comment qualifier l'influence et la portée de ces régimes et donc de cet homme dans la France du XIXe siècle? Quels en furent les apports, les oublis ou difficultés laissés en suspens ? Comment les Français furent-ils marqués dans leur mémoire collective et dans leurs vies par le Consulat et l'Empire ?
[...] Pour conclure on peut signaler que l'héritage du Consulat et du Premier Empire est à trouver tout d'abord dans le mythe durable qui sera celui de Napoléon. Son histoire depuis ses campagnes d'Italie jusqu'à la bataille de Waterloo marque encore profondément l'imaginaire collectif français. L'héritage est aussi celui de l'œuvre considérable réalisée par Napoléon pour tourner la page de la Révolution et assurer la grandeur de la France. Économiquement il a su assurer une certaine intervention économique et sociale tout en défendant le libéralisme nécessaire à la prospérité du moment. [...]
[...] Un autre ferment aux mutations sociales est l'armée qui permet une promotion sociale bien que relative. On constate cette promotion notamment au sein des couches les plus pauvres de la société : les paysans par exemple. Enfin, Napoléon met en place une série de mesures de stabilisation de l'économie qui seront d'une durabilité inespérée. On peut souligner ainsi la création de la Banque de France en 1800 ou la mise en place du Franc germinal ( 322.58 mg d'or) la même année. [...]
[...] Ils connaissent d'abord le Consulat entre 1799 et 1804 puis le Premier Empire entre 1804 et 1815. Ces deux régimes sont marqués par un homme : Napoléon, consul puis Empereur. Comment qualifier l'influence et la portée de ces régimes et donc de cet homme dans la France du 19éme siècle ? Quels en furent les apports, les oublis ou difficultés laissés en suspens ? Comment les Français furent-ils marqués dans leur mémoire collective et dans leurs vies par le Consulat et l'Empire? [...]
[...] Le Consulat et l'Empire sont deux régimes sous lesquels la guerre fut quasi permanente. Napoléon disait à ce propos C'est la conquête qui a fait ce que je suis, la conquête seule peut me maintenir''. Si ses qualités de fin stratège lui ont permis de gagner de très nombreuses victoires à l'image de celle d'Austerlitz, son désir d'hégémonie a eu des conséquences néfastes sur son destin et sur celui de la société française. Si en 1811 la France comptait 130 départements, en 1815 elle n'en compte plus que 86. [...]
[...] Napoléon tente de promouvoir l'apaisement religieux en associant les catholiques au régime et par la mise en place du Concordat en 1801. Avec celui-ci, Napoléon reconnaît que la religion catholique est celle de la grande majorité des Français'' et annule la séparation de l'Église et de l'État décidée en 1795. En échange, il peut nommer et salarier les clercs. D'autre part, il a les soucis de montrer sa grandeur militaire grâce aux artistes qui font l'éloge de ses succès (notamment David). [...]
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