Guillotine, Révolution française, rôle, portée, contexte révolutionnaire, absolutisme monarchique, 1789, roi, nation, révolutionnaire, état moderne, répression, XIXe siècle, XVIIIe siècle, progrès, transition, modernité, la Terreur, tribunal révolutionnaire, imaginaire, Joseph Guillotin, symbole, intérêt politique, justice, châtiment physique, assemblée de la Convention, assassinat, sans-culottes, expiation collective, humiliation, système punitif, politique
De l'ouverture des États généraux le 5 mai 1789 au retour du roi et de sa famille, les populations françaises assistent et participent à une période de profonde mutation. En quelques semaines, l'absolutisme monarchique, qui était dès lors la figure forte du pouvoir politique, fait maintenant place à une souveraineté nationale, actrice de profonds bouleversements. En effet, la date de 1789 marque la naissance d'un profond divorce entre le roi et la nation : jusqu'en 1792, de nouveaux acteurs appelés « révolutionnaires » mettent en place un nouveau cadre politique à travers la mise en place de députés, et dotent la France d'un nouvel édifice administratif, politique et financier. La Révolution française marque ainsi une période de transition vers un état moderne, qui donne naissance à de nombreux mouvements philosophiques tels que celui des Lumières, qui sont à l'origine de grandes évolutions sociétales, tels que la publication de la Déclaration de l'homme et du citoyen le 26 août 1789. Mais une phase particulièrement sombre de cette révolution convient d'être mise en lumière pour comprendre l'ensemble du processus révolutionnaire : il s'agit ici du mouvement de la Terreur.
[...] La guillotine sous la Révolution française : Quel rôle et quelle portée possède la guillotine dans le contexte révolutionnaire ? De l'ouverture des États généraux le 5 mai 1789 au retour du roi et de sa famille, les populations françaises assistent et participent à une période de profonde mutation. En quelques semaines, l'absolutisme monarchique, qui était dès lors la figure forte du pouvoir politique, fait maintenant place à une souveraineté nationale, actrice de profonds bouleversements. En effet, la date de 1789 marque la naissance d'un profond divorce entre le roi et la nation : jusqu'en 1792, de nouveaux acteurs appelés « révolutionnaires » mettent en place un nouveau cadre politique à travers la mise en place de députés, et dotent la France d'un nouvel édifice administratif, politique et financier. [...]
[...] La qualification de cette période en tant que telle n'est pas sans signification. En effet, ces périodes particulièrement marquées par les répressions, les arrestations arbitraires et la peur de la guillotine sont directement responsables de la grande Terreur et peur qui rôdent chez les populations françaises. Peu à peu, la guillotine devient en effet un objet de torture abominable et d'horreur devenant un sujet d'épouvante à part entière. Par de multiples procédés directement mis en place par le gouvernement même, les populations parviennent effectivement à saisir la cruauté de la guillotine en tant que machine politique et judiciaire. [...]
[...] Ainsi, il paraît intéressant de comprendre le rôle et la portée de la guillotine dans le contexte révolutionnaire, et ceci en nous posant de multiples questions. Pourquoi la guillotine devient-elle un objet de torture et d'horreur pour certains, mais un instrument louable pour d'autres ? Quelle est la portée de cet instrument dans le contexte de la Révolution française et de la Grande Terreur ? Comment l'imaginaire rôdant autour de cet instrument cristallise-t-il finalement celui de la période révolutionnaire et de l'évolution des sociétés aux XVIIIe et XIXe siècles ? [...]
[...] Par les amputations qu'elle effectue dans le corps social, la guillotine devient alors un instrument permettant de régénérer la population et d'en extraire ses « parasites ». Ici, nous pouvons voir dans quelle mesure le progrès se met directement au service de la mort. La décapitation devient ici un privilège permettant de manière subordonnée de balayer en large la population. Nous rappelons ici que nous nous trouvons en effet face à un gouvernement révolutionnaire qui se veut être répressif d'une part, mais innovateur d'une autre. [...]
[...] Ainsi, nous pouvons voir que la guillotine est banalisée, la décapitation auparavant réservée aux condamnées de hautes noblesses devenant alors le châtiment de tout condamné à mort ; l'exécution la plus marquante se trouvant être celle du roi Louis XVI le 21 janvier 1793. Dotée d'une grande force symbolique, cette condamnation inaugure alors l'aspect politique de la guillotine, que nous allons étudier plus précisément dans notre prochaine partie. La guillotine symbole de la Révolution : entre révolution et répression Un instrument politique et judiciaire révolutionnaire . Par l'exécution du roi Louis XVI et sa décapitation symbolique, la guillotine entre alors dans son rôle politique et judiciaire. [...]
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