Les guerres de Vendée sont le nom donné au conflit entre les Blancs (opposants à la Révolution) et les Bleus (révolutionnaires), qui s'étend de l'an I à l'an III, soit de 1793 à 1796. Les guerres de Vendée appartiennent plus largement aux guerres de l'Ouest, comprenant aussi la Chouannerie. Cette dernière s'étend en Bretagne et en Normandie de 1792 à 1800. La différence avec les guerres de Vendée est que les Chouans étaient une structure armée au service des émigrés et des Anglais, dirigés par Cadoudal et Puisaye. Contrairement à la Vendée, ce n'est pas un soulèvement massif de la population.
En 1793, la Vendée est un territoire beaucoup plus important que le département actuel. C'est une région répartie entre les anciennes provinces du Poitou, de l'Anjou et de la Bretagne. Ce sont les révolutionnaires qui vont donner le nom de Vendée militaire à la région insurgée, comprise entre les villes de Nantes, Angers, Saumur, Thouars, Parthenay, Luçon, Fontenay-le-Comte et Les Sables-d'Olonne.
[...] Ils se retrouvent dans un pays hostile et pluvieux, où les canons s'embourbent et où l'ennemi peut jaillir de nulle part et disparaître aussi vite. La majorité des soldats est jeune et effrayée, en tant que soldats-citoyens ils contestent aussi les ordres des officiers. Leurs pillages poussent la population dans le camp des Blancs. Il y a aussi le cas de soldats qui changent le camp pour rejoindre les Blancs. La Vendée échappe au contrôle républicain et prend une image terrifiante. Elle devient le danger absolu. [...]
[...] Les Bleus occupent à nouveau la région, mais les Vendéens restent menaçant avec de nombreuses escarmouches. culte de Bara) b. La répression Le 5 septembre 1793, une terreur régénératrice a été mise à l'ordre du jour par Robespierre. Dans ce contexte, Turreau met le 17 janvier son armée en marche pour détruire la Vendée. Son plan : disperser 12 colonnes dans toute la région pour tout tuer et brûler. Il tient le Comité au courant de toutes ses actions dans ses lettres, et promet le 24 janvier d'achever sous quinze jours l'extermination de la population. [...]
[...] Il est fusillé en décembre 1793. Les armées sont surtout composées de soldats-paysans, ils n'ont pas d'uniformes et récupèrent les armes abandonnées par les Bleus après les défaites. Ils sont pour la plupart d'habiles chasseurs, qui connaissent donc parfaitement le terrain et sont habitués à des nuits à la belle étoile. Il y a aussi des notables ruraux et des enfants. Ces derniers servent d'espions et d'agents de liaison. Une des originalités de la guerre de Vendée est que ces soldats rentrent chez eux après la bataille : un roulement est instauré lorsque l'armée est en marche entre ceux qui retournent dans leurs villages et ceux qui rejoignent l'armée. [...]
[...] Il meurt lors de la bataille de Cholet, en octobre 1793. Il est resté célèbre pour avoir gracié bleus. Charrette : ancien lieutenant de vaisseau de la marine royale, les paysans du Marais viennent le sortir de sa cachette pour le mettre à leur tête. Il s'impose difficilement et reste à l'écart, dans le Marais. Ce n'est qu'après 1794 que son panache et son habileté vont faire de lui l'illustration de l'insurrection, il sera surnommé le roi de la Vendée Il est fusillé en mars 1796. [...]
[...] C'est la virée de Galerne. Charrette refuse d'y participer et rentre dans les Marais avec son armée. Ce convoi de 60 à personnes parviendra à balayer les petits détachements qui se porteront à sa rencontre, pour traverser Le Mans, Laval et Fougères. Leur objectif rallier les chouans et les Anglais, et prendre un port pour permettre un débarquement anglais. Le 14 novembre, la virée s'achève sur l'échec du port de Granville. Les Anglais qui devaient venir ne sont pas apparus. [...]
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