Dans une vision globale, le terme de « guerres indiennes » pourrait être appliqué à la succession de conflits qui virent s'opposer « l'homme blanc » aux peuples amérindiens aux Amériques depuis 1491 et pourrait se prolonger, si l'on adopte un certain paradigme, jusque dans les secousses zapateristes de la péninsule du Yucatan dans les années 1990. Ainsi, les guerres Navajo opposèrent-elles les Navajos aux Espagnols, puis aux Mexicains, et enfin aux Américains du 16e siècle au 19e siècle.
Cependant, on réserve généralement ce terme aux conflits et escarmouches qui opposèrent les Américains aux différents peuples amérindiens entre les années 1850 et la fin du 19e siècle (années 1890) alors que la « frontière » se déplace de plus en plus vers l'ouest.
[...] Cependant, sur les vétérans amérindiens qui vinrent vivre à San Francisco et Los Angeles après la guerre, seulement 1/6 d'entre eux trouvèrent un emploi stable. En 1924, le gouvernement des États-Unis avait remercié les Amérindiens pour leur participation dans la Première Guerre mondiale (à hauteur de alors que la conscription ne les concernait pas) en leur accordant la nationalité avec le Indian Citizenship Act. En 1945, le gouvernement décida de remercier les Amérindiens par l'Indian Claims Commission Act, qui mit en place une cour devant répondre aux revendications foncières des Indiens et les dédommager au cas par cas. [...]
[...] En 1836, sa famille est tuée dans une attaque des Comanches sur Fort Parker, au Texas. Elle et son frère sont kidnappés ans plus tard, son frère est échangé contre une rançon, mais s'enfuit rapidement pour revenir vivre avec les Comanches, incapable de s‘habituer à la vie avec les blancs. L'évènement avait alors causé une forte indignation dans l'état. En 1860, désormais marié à un chef comanche et mère de trois enfants, elle est retrouvée dans un camp indien détruit par la milice texane. [...]
[...] Ils furent notamment Navajo, mais d'autres peuples y participèrent, comme les Lakota, Choctaw et les Cherokee. Cette technique avait déjà été utilisée pendant la Première Guerre mondiale, et Hitler envoya donc des anthropologues aux États-Unis pour apprendre les différentes langues amérindiennes. Ceci se releva un échec, mais les Américains n'utilisèrent toutefois pas les code talkers amérindiens sur le théâtre européen de la guerre. Ils furent employés par le corps des Marines. Dans ce corps d'élite, on ne compta toutefois jamais plus de 420 code talkers, et 1000 Amérindiens en tout. [...]
[...] Cependant, on considère généralement que la fin officielle des guerres indiennes correspond à la fin des guerres apaches en 1924 et bien qu'on ne note plus d'opposition d'envergure après 1888. Vis-à-vis de l'espace concerné, on se place à l'ouest du Mississippi, comme le montre cette carte des batailles et avant-postes sur la période. (voir carte) L'expansion américaine et la colonisation à l'ouest furent largement accélérées avec l'adoption des différents Homestead Acts et dont le premier en 1862 fut promulgué par Abraham Lincoln. [...]
[...] John Collier, commissaire du Bureau des Affaires Indiennes indiquera-t-il en 1945 que la guerre a causé la plus grande perturbation de la vie indienne depuis le début de l'ère des réserves Ainsi, faisant le bilan de la participation indienne à la Seconde Guerre mondiale, Thomas D. Morgan note : La Seconde Guerre mondiale fut un tournant tant pour les Indiens que pour les Caucasiens [ ] Les Blancs crurent que la Seconde Guerre mondiale avait permis de compléter le processus de l'intégration des Indiens dans la société américaine “mainstream”. De nombreux Indiens, de l'autre côté, virent pour la première fois de près le monde non-indien. Celui-ci les attira et les repoussa tout à la fois. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture