Balkans, 1912-1913, guerres balkaniques.
"A la fin du XIXe siècle, les États-nations balkaniques, à l'exception de l'Albanie, avaient constitué une base territoriale et ethnique mutuellement incontestable et incontestée. Au-delà, dans leur progression vers ce que chacun considère comme sa terra irredenta, ils pénètrent dans un milieu extrêmement brassé et où la confrontation des ambitions nationalistes semble inévitable."
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"Notre analyse se portera sur les ambitions et le déroulement des deux guerres balkaniques et comment celles-ci contribuent à amorcer le conflit de la Première Guerre mondiale.
Pour cela nous nous intéresserons d'abord aux enjeux soulevés par les guerres balkaniques, puis aux principaux mouvements et actions de celles-ci pour enfin nous tourner sur les conséquences majeures apportées par ces deux conflits."
Extraits de l'introduction. doc type licence, niveau L3.
[...] De plus l'indépendance de l'état albanais, proclamé en novembre 1912 fut confirmée mais ses frontières ne furent pas fixés, laissant ces négociations aux états balkaniques. La victoire était donc totale pour les états balkaniques, cependant l'union ne survit pas à celle-ci, chacun pensant alors à récolter une part, qu'il estimait dû, du "gâteau" macédonien. la deuxième: une guerre de partage territorial. Au lendemain de la conférence de Londres, l'Empire ottoman avait donc perdu tous ses territoires balkaniques, cependant le soin de les diviser avait été laissé aux états chrétiens, ce qui provoqua des conflits immédiats entre les anciens alliés. [...]
[...] Pour l'opinion européenne, cela était suicidaire pour ces jeunes états dont le vieil empire ottoman n'allait faire qu'une bouchée. Cependant la Porte ne peut mobiliser toutes ses troupes, étant attaqués sur ses autres frontières par les italiens, et mobilise dans les Balkans des effectifs inférieurs à ceux de la Ligue. De plus, même si les turcs bénéficient du soutien de l'Allemagne qui a entreprit de réformer et moderniser l'armée ottomane, ce processus est encore en cours, provoquant une relative désorganisation des troupes. [...]
[...] L'orient politique, Paris Ouvrages spécialisés DERENS (Jean-Arnaud), GESLIN (Laurent), Comprendre les Balkans, Histoire, sociétés, perspectives, Non lieu YERASIMOS (Stéphane), Questions d'Orient: frontières et minorités des Balkans au Caucase, La découverte, coll. Livres Hérodote, Paris CASTELLAN (Georges), Les Balkans, poudrière du XXe siècle, in. Guerres mondiales et conflits contemporains, 1/2005 pp 5-15. BECKER (Jean-Jacques), La guerre dans les Balkans (1912-1919), in. Matériaux pour l'histoire de notre temps pp 4-16. [...]
[...] En conséquence, le 28 juillet l'Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie, soutenu son allié allemand. Les russes, fortement attaché à leur alliance serbe et peu encline à laisser l'Autriche-Hongrie prendre pied dans les Balkans, se mobilisent immédiatement, suivi de peu par la France qui se doit selon les termes de la triple-entente de suivre son allié. La Bulgarie, à la situation géographique importante, vit les deux camps lui proposer une alliance, et la cour germanophile et surtout antiserbe finit par accepter de s'unir à l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie contre la promesse de territoires confisqués par la deuxième guerre balkanique. [...]
[...] De même, si les bulgares avaient évité de négocier le partage avec les grecs, c'est parce qu'elle était persuadé de réussir à l'évincer ainsi plus facilement. Malheureusement, les troupes grecs avaient occupés le port de Thessalonique et la partie sud de la Macédoine avant les bulgares, se créant ainsi une frontière commune avec la Serbie. Les heurts se multiplièrent sur le terrain et, pour contrer la menace bulgare, les serbes et les grecs s'allièrent contre leur voisin dès le lendemain de la signature du traité de Londres. [...]
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