L'opportunité philippine
Les Etats-Unis refusent longtemps l'aventure coloniale, l'ouverture du Japon en 1854, provoquée par le Commodore Perry rejoint de vieilles aspirations anglaises, françaises et russes. Ils prennent le contrôle des Philippines après la guerre hispano-américaine, mais il n'est pas encore question de placer des bases militaires dans le Pacifique (...)
[...] Problème de la question chinoise : quelle place lui accorder dans cet asiatisme ? 2. Lʼasiatisme vu de la Chine Pour la Chine, lʼAsie cʼest plutôt elle-même : elle tourne le discours asiatiste comme centré sur les valeurs chinoises. Par ailleurs, une Asie élargie à lʼInde est pour elle difficilement pensable Lʼasiatisme vu de Corée Kim Dae Jung est président démocratiquement élu de la Corée du Sud depuis 97. Il dénonce ce discours par sa dimension anti-démocratique. Pour lui les cultures asiatiques ne sont pas à ce point éloignées de la démocratie. [...]
[...] LʼInde veut jouer un rôle sur la scène internationale, dʼoù son engagement dans le non-alignement. Paradoxalement, le Tibet nʼest pas en cause dans leurs frictions : en 54 lʼInde reconnaît que le Tibet dépend de la Chine. III. Du non-alignement à lʼémergence A. Essor et déclin du non alignement 1. La fondation du non alignement Mars 47 : Nehru organise une conférence sur les relations asiatiques (1er acte de politique étrangère de lʼInde). Avril 55 : conférence afro-asiatique de Bandung (Indonésie). [...]
[...] Lorsque ce dernier supplante lʼéconomie chinoise, les Etats-Unis se rapprochent de lʼEurope pour rabaisser son statut politique et militaire, mais il devient (et reste par la suite) le 1er partenaire économique des Etats-Unis en Asie La guerre du Pacifique (41-45) sʼinsère dans la guerre de Quinze ans (31-45) 1931 : intervention du Japon en Mandchourie. Le Japon veut sʼétendre au Nord et au Sud. Les EU réagissent à la crainte dʼune attaque japonaise sur la Sibérie avec un embargo sur le Japon (ferraille), ce qui réoriente la poussée nippone en Asie du Sud Est. Attaque de Pearl Harbor le 7 décembre 1941. Défaite du Japon en 1945. B. [...]
[...] A partir de 1977, doctrine Fukuda : le Japon sʼefforce de tisser des liens économique et culturels avec les pays dʼAsie du Sud Est (communistes compris) et de renforcer lʼaide au développement (il est parmi les 1ers donateurs du monde) La quatrième armée du monde Les restrictions de 1945 sont peu à peu dépassées. En 76, le compromis était de du budget alloué au militaire. Maintenant, les Forces dʼAuto Défenses (FAD) japonaises sont en fait lʼéquivalent de lʼarmée française (moins le nucléaire). Elles participent à des opérations de paix (Golfe, Irak depuis 2003). Il y a actuellement un fort débat sur la révision de la Constitution, mais aussi de lʼinterdiction du nucléaire Lʼinquiétude des pays voisins La Chine et la Corée sʼinquiètent de la tendance néonationaliste japonaise. [...]
[...] La Chine de retour au centre 1. Le schisme sino-soviétique Raisons de la rupture : attitude hégémonique russe, qui dicte les formes de passage au socialisme, la coexistence pacifique rejetée par la chine, tentations soviétiques de contrôler des parties du Xinjiang, lʼURSS qualifie le conflit frontalier Chine/Inde dʼaventuriste 2. La chimère auto-centrée (60-76) Le pays se referme alors et veut créer un développement auto-centré mais très décentralisé. Cette stratégie démarre sous Mao Zedong avec le Grand Bond en avant le peuple est mobilisé dans lʼhydraulique, la hausse de la productivité, les industries locales. [...]
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