Rapport portant sur les conséquences économiques de la guerre en Irak, sur les économies nationales et surtout sur l'économie internationale avant d'entamer un aperçu historique de l'état des relations de Washington, pas seulement avec les pays exportateurs du pétrole mais surtout avec l'Irak.
[...] Le pays consomme à lui seul un quart de la production mondiale d'or noir. Il a longtemps subvenu à une part importante de ses propres besoins. Les Etats-Unis restent l'un des tout premiers producteurs mondiaux de pétrole millions de barils par jour en 2001), au coude à coude avec l'Arabie Saoudite et la Russie. Mais ses réserves (30,4 milliards de barils) s'épuisent rapidement. Au rythme actuel, les gisements américains seront à sec à la fin de la décennie. L'économie américaine est donc condamnée à importer toujours plus de pétrole. [...]
[...] CONCLUSION Globalement, les équilibres fondamentaux ne devraient pas enregistrer de détériorations notables en 2003. Les efforts déployés en matière de modernisation économique et d'assainissement macroéconomique semblent avoir permis de conforter, du moins partiellement, le degré d'autonomie du Maroc eu égard aux aléas de la conjoncture internationale. Pour l'exercice 2004, les impacts, sur l'économie marocaine, de la guerre d'Irak seraient tributaires de la reprise de l'économie mondiale et, particulièrement, celle des partenaires européens. Même si les marges de manœuvre de politique économique sont plus importantes que lors de la guerre du Golfe en 1991, il serait opportun de conduire des politiques économiques proactives tenant compte de l'évolution de la conjoncture nationale et internationale. [...]
[...] Si l'affaire tourne mal, certains évaluent ce prix à ou même 100 dollars le baril. Pour les Etats-Unis, alors qu'une fin victorieuse et rapide de la guerre pourrait leur faire économiser 30 milliards de dollars d'importations pétrolières, une hausse longue et prolongée des cours pourrait entraîner un surcoût de 500 milliards, soit plus de trois fois l'estimation haute des dépenses de défense (et dix fois leur estimation basse). L'Europe, beaucoup plus dépendante de ses importations, en serait plus affectée encore. [...]
[...] Le complexe militaro-sécuritaire est constamment actif, même si le progrès des armements est sa première préoccupation. Les entreprises pouvant participer à la reconstruction des installations civiles et militaires après le conflit inventorient déjà les besoins qu'ils ont pu définir après l'expérience du Koweït. Elles comptent, en cas de victoire en Irak, sur l'ouverture du pays aux investisseurs privés étrangers qui élèveraient la production et réduiraient le pouvoir des Etats locaux et des coalitions entre Etats (dont l'Opep). A la différence des effets de la guerre sur les prix, cette privatisation ne bénéficierait qu'à un groupe restreint de compagnies, dont il est déjà annoncé qu'elles seront anglo-américaines : la privatisation ne signifiant pas l'ouverture d'un marché concurrentiel. [...]
[...] De son côté, l'Irak offre de se retirer du Koweït moyennant le retrait d'Israël des territoires occupés; proposition qui est également refusée par les Américains. Ces tractations diplomatiques ne donnant aucun résultat, les États- Unis, à la tête d'une coalition internationale, attaquent l'Irak: c'est la guerre du Golfe. Environ tonnes de bombes sont lâchées sur l'Irak, tuant Irakiens. Bagdad, ne pouvant rivaliser contre la force de frappe américaine, se retire du Koweït. Entre 1991 et 1998, des inspecteurs de l'ONU s'assurent de la destruction du programme nucléaire, de la quasi-totalité des missiles et d'une partie importante des armes chimiques de l'Irak. [...]
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