La France va mettre en place durant la guerre plusieurs types de mobilisation.
Tout d'abord, nous avons affaire à une mobilisation humaine et psychologique. L'Etat français pour mobiliser la population passe à la guerre va faire appel au patriotisme dans le but de voir arriver un engagement volontaire de cette guerre (...)
[...] Le 12 février 1934, les partis de gauche vont manifester et fraterniser pour la première fois depuis la première guerre mondiale, ceci est en grande partie due au fait que la journée du 6 février 1934 ai été perçue comme une tentative de coup d'État. De plus, la peur de la montée du fascisme comme en Italie, s'installe en France. Ceci va avoir pour conséquence, la naissance d'un programme électoral commun, défendant les libertés et garantissant des réformes sociales, entre les trois partis de gauche, le PCF (Parti Communiste Français), le parti radicaux, et le Parti Socialiste (SFIO). Ainsi, lors des élections législatives de mai- avril 1936, les différents parties politiques s'entendent pour voter pour le candidat qui arrivera au premier tour en tête. [...]
[...] Le Partie Communiste Français soutient le gouvernement de Léon Blum, mais n'y participe pas pour autant. En attendant l'arrivée au pouvoir de Léon Blum et de son gouvernement, la France est en pleine grève, le pays entier s'arrête, les usines sont occupées, et des grèves sont organisées revendiquant de meilleurs conditions de travail, et une hausse de salaires. Ces grèves réunissent près de 2 millions de personnes et certain à droite ont peur d'une nouvelle révolution. Arrivé au pouvoir en juin, Léon Blum va mettre en place des négociations entre le patronat et la CGT aboutissant à la signature le 7 juin 1936 sur les accords de Matignon, avec au programme la reconnaissance de la liberté syndicale, la nomination de délégués d'ateliers dans les entreprises, ainsi qu'une hausse des salaires allant de 7 à et 15 jours de congés payés. [...]
[...] La crise économique en France est survenue plus tard que chez nos voisins Anglais et Allemands. Le crack boursier de Wall Street du 28 février 1929 a enclenché le mécanisme de cette crise. Ainsi, elle s'est propagée en Europe plongeant les sociétés dans le malaise économique des années 30 avec la montée du chômage, les faillites des entreprises, et forcément entrainant une forte chute des exportations. Dans un premier temps, la situation en France semblait pourtant meilleure, puisqu'elle n'est pas touché par la crise en 1929-1930 comme les autres pays concernés. [...]
[...] Néanmoins, les nombreux dépôts de bilan des entreprises Française profitent à d'autres, par exemple Citroën est racheté par Michelin en 1935 Cette crise va également révélée le profond malaise des sociétés. La crise sociale, en France qui intervient avec l'enlisement de la France dans la crise économique demeurent en réalité depuis bien longtemps. Les sociétés à peine remises de la première guerre mondiale sont confrontées à une montée du chômage. De ce fait, bon nombre de Français sont licenciés, n'ont plus de travail et ont donc d'énormes difficultés financières. [...]
[...] L'argent vient à manquer et des grèves s'organisent. Ainsi, en novembre 1933 est organisé la très célèbre marche de la faim partant du Nord-pas-de-Calais et allant jusqu'à Paris. Plusieurs milliers de chômeurs vont prendre part à cette marche, ils mettront plusieurs jours à atteindre la capitale, et seront ravitaillés et soutenue par la population sur le trajet de leur marche. En France, la précarité s'accentue et les grèves se multiplient. Les entreprises n'arrivent plus à écouler leur stock de marchandises et mettent au chômage technique un grand nombre de français. [...]
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