Officiellement la guerre entre l'Iran et l'Irak commence le 22 septembre 1980. En fait l'initiative prise par le président Saddam Hussein de s'engager dans une “guerre totale ” est la conséquence d'une série fort longue d'incidents frontaliers d'ampleur croissante. Le président Saddam Hussein, selon son habitude, aura voulu précéder l'événement et contenir un déferlement de la révolution khomeyniste que ses services de renseignement jugent, à travers plusieurs indices, imminent. Ce faisant, il est sans doute loin de penser que vient de se déclencher la guerre la plus longue et la plus sanglante depuis la Seconde Guerre mondiale.
[...] La guerre : Iran - Irak I. La guerre Iran-Irak, un conflit meurtrier au sein du monde musulman Officiellement la guerre entre l'Iran et l'Irak commence le 22 septembre 1980. En fait l'initiative prise par le président Saddam Hussein de s'engager dans une “guerre totale est la conséquence d'une série fort longue d'incidents frontaliers d'ampleur croissante. Le président Saddam Hussein, selon son habitude, aura voulu précéder l'événement et contenir un déferlement de la révolution khomeyniste que ses services de renseignement jugent, à travers plusieurs indices, imminent. [...]
[...] À la fin de 1981, l'armée iranienne réussit sa première contre offensive : la poche d'Abadan est évacuée (28 sept.), Bostan est libérée déc.). Ce sursaut iranien annonce les grandes contre offensives du printemps, à partir de la mi-mars 1982. À partir de juillet 1982, c'est l'Iran, et non plus l'Irak, qui fait désormais figure d'agresseur. En octobre 1982, le président Saddam Hussein dit renoncer, contre un cessez-le-feu, à ses revendications sur le Chatt al-Arab. L'ayatollah Khomeiny réplique en posant comme condition préalable que l'agresseur (selon lui, l'Irak) soit désigné et condamné par la communauté internationale et verse des dommages de guerre. [...]
[...] Le bombardement des villes iraniennes reprend, après une trêve de six mois, ce qui amène une réplique par des tirs de missiles sur Bagdad (mars à juillet). Une mission de conciliation, conduite par le secrétaire général des Nations unies, Javier Perez de Cuellar n'a pas plus de succès que les précédentes Deux nouvelles résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU : Résolution 582 et 598 (1987). III. Le conflit s'internationalise En 1987, la guerre va prendre, encore, une autre dimension. [...]
[...] L'heure est d'abord au bilan. Quelque morts jalonnent ces huit années de guerre, les pertes iraniennes ayant été trois fois supérieures à celles de l'Irak. Entre 50 et 70 milliards de dollars ont été dépensés en achats d'armes, peut-être dix fois plus ont été consommés par la guerre. Bibliographie Gerhard J BELLINGER, Encyclopédie des religions Jacques BERQUE, Le Coran, essai de traduction Malek CHEBEL, Dictionnaire des symboles musulmans : rites, mystique et civilisation Jean DELUMEAU, Des religions et des hommes Bernard FAURE, Bouddhisme, judaïsme, christianisme et islam en 4 volumes Roland POURTIER, Géopolitique de l'Afrique et du Moyen-Orient André et Jean SELLIER, Atlas des peuples d'Orient Revue bimensuelle de La Documentation française, Paris Questions Internationales Le Moyen-Orient, zone de conflits nº 2003. [...]
[...] La guerre qui a opposé, de 1980 à 1988, l'Iran à l'Irak a mobilisé toute la population, dans les deux pays, y compris les femmes, rassemblées dans des unités spéciales. Le 28 septembre, une première résolution des Nations unies demande l'arrêt des combats. À la fin de novembre1980, les Irakiens ont atteint l'essentiel des objectifs militaires fixés par le pouvoir politique, lequel, en partie influencé par les Arabes du Golfe. Ces succès militaires s'accompagnent cependant d'un échec politique : le régime de Téhéran non seulement tient bon, mais se prépare déjà à la contre-offensive. [...]
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