Même si la notion de nationalité n'apparaît qu'avec Mme de Stael (groupe de Coppet, bouillon intellectuel touchant philosophie, romantisme, etc.) dans "De l'Allemagne" en 1813, la Révolution française a répandu l'idée de souveraineté nationale, ainsi que celle du « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes », donnant ainsi l'aspiration à de nombreux peuples à former une nation. Par ailleurs, l'Europe du début du 19e siècle voit la naissance du romantisme, porteur d'inspirations nationales, soutenant l'idée d'une communauté portée par le sang et la race, et a joué un rôle capital dans l'émergence de la nation comme une communauté libératrice : c'est le mouvement des nationalités. Le principe de nationalité, selon lequel l'Etat doit coïncider avec la nation, est au cœur de la guerre d'indépendance de la Grèce, premier événement majeur du mouvement des nationalités, ayant été conclue au terme d'une lutte parfois sanglante.
En quoi, et comment la guerre d'indépendance a-t-elle permis à la Grèce de s'affirmer en tant que nation ?
[...] La Grèce doit donc obéissance au Sultan / Calife ottoman. Cette occupation est relativement bien vue, le peuple grec bénéficiant d'une grande tolérance religieuse, et d'une autonomie, certes limitée, politique et administrative L'influence de la Russie C'est durant la fin de ce XVIIIe siècle que l'influence de la Russie commence à remplacer peu à peu celle de la Sublime Porte (nom donné au siège du gouvernement du sultan). En effet, Catherine II, durant son règne (1762-1796), veut étendre l'influence russe au sud, et remplacer l'Empire ottoman par un empire des Balkans, protégé, voire gouverné par la Russie. [...]
[...] Il sera mis à mort avec plusieurs de ses compagnons en 1798 par les ottomans. Ce contact avec la France républicaine donnera à ce mouvement national un caractère libéral, qui pénètrera en Grèce dans des milieux de plus en plus étendus, même si dans de nombreuses provinces, la paysannerie, la bourgeoisie et une partie de la noblesse montraient une certaine hostilité Le philhellénisme Ce terme, qui signifie littéralement qui aime la civilisation grecque désigne plus particulièrement un mouvement d'engagement de personnalités non grecques pour la cause de la Grèce contre l'Empire ottoman, notamment au sein de comités philhellènes. [...]
[...] Apparaît alors la notion de Grande Idée (terme apparu en 1844 avec le premier ministre de Othon Ier), expression du sentiment national, visant à unir tous les Grecs dans un seul État nation avec pour capitale Constantinople, ce qu'elle s'efforcera de faire jusqu'au XXe siècle. On peut finalement terminer en se demandant en quoi le nationalisme grec a été précurseur dans le mouvement des nationalités en Europe, notamment au cours du Printemps des peuples en 1848. Bibliographie indicative Scènes et récits des guerres de l'indépendance, Grèce moderne, par Eugène Yemeniz de Eugène Yemeniz (Reliure inconnue - 1869) Souvenirs de la guerre de l'indépendance de la Grèce 1821-1830, par Contantin Métaxas. [...]
[...] La guerre d'indépendance a-t-elle permis à la Grèce de s'affirmer en tant que nation ? Même si la notion de nationalité n'apparaît qu'avec Mme de Stael (groupe de Coppet, bouillon intellectuel touchant philosophie, romantisme, etc.) dans De l'Allemagne en 1813, la Révolution française a répandu l'idée de souveraineté nationale, ainsi que celle du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes donnant ainsi l'aspiration à de nombreux peuples à former une nation. Par ailleurs, l'Europe du début du 19e siècle voit la naissance du romantisme, porteur d'inspirations nationales, soutenant l'idée d'une communauté portée par le sang et la race, et a joué un rôle capital dans l'émergence de la nation comme une communauté libératrice : c'est le mouvement des nationalités. [...]
[...] Tous les peuples aspirant à former des États indépendants, dont la Grèce, sont ainsi ignorés Le nationalisme grec 1. Des liens étroits entre Grèce et occident 1. La diaspora grecque De plus en plus de communautés grecques se forment en Europe et sur les rives de la Mer Noire. Ces émigrés, une fois installés, ont tendance à construire des écoles, des églises orthodoxes, à publier des journaux, etc . Certains d'entre eux vivent d'ailleurs en France, et participent de près ou de loin, à la Révolution (Coray par exemple). [...]
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