Le 2 Août 1990, sous le prétexte donc de réparer une injustice de l'histoire 100.000 soldats irakiens pénètrent au Koweït. Inacceptable par Washington ! un formidable bras de fer s'engage alors, la machine de guerre américaine se déploie dans le golfe renforcée par une coalition de 28 pays.
En novembre l'ONU autorise pour la 1ère fois depuis 1950 le recours à la force pour rétablir la souveraineté d'un état envahi par son voisin (...)
[...] La stratégie globale comptait deux volets : - La guerre des villes au moyen des Scud - Une manœuvre défensive à terre en plaçant la majorité des divisions blindées et mécanisées au Koweït et au Sud de l'Irak. - Aucune stratégie aérienne n'a visiblement été envisagée. La stratégie opérative terrestre comportait plusieurs lignes de défense, les unités de la garde républicaine étant placées en retrait pour intervenir en cas de percée du front. Toute fois le rôle de l'aviation était limité à l'appui rapproché. Les irakiens n'ont pensé qu'au combat terrestre, ils ont oublié «stratégie aérienne». [...]
[...] Pour réussir la stratégie adoptée par les alliés s'ajoute la guerre électronique. LA GUERRE ELECTRONIQUE Bien avant la nuit du 16 et 17 janvier 91 une guerre avait commencé : les stratégies en avaient décidé ainsi ; avant la moindre attaque ou rendait l'armée irakienne «Sourde, muette et aveugle» affaire des moyens électroniques. Les Irakiens pouvaient donc être encerclé et empêchés d'effectuer toute retraite vers Bagdad. La grande bataille finale entre les forces alliées et les troupes d'élite de la garde républicaine qui a scellé définitivement le sort de la guerre aura durée 42 heures. [...]
[...] Les actions aériennes ont permis de masquer les mouvements de mise en place des forces terrestres sur leurs bases de départ. L'action alliée va mettre en application de manière exemplaire et suivant une planification rigoureuse, tous les grands principes de la guerre classique pendant les 100 heures que dureront les opérations terrestres. A la surprise initiale succède la concentration des efforts destinés à isoler puis à détruire la garde républicaine installée en réserve du théâtre au Sud Est de Bassora. [...]
[...] Le succès des opérations démontre la validité de cette stratégie aérienne grâce à sa supériorité basée sur l'anéantissement du réseau de défense aérienne et de commandement. La mise en œuvre de cette stratégie s'est faite sous un commandement centralisé. Ce commandement a été confié à un seul organisme exerçant son autorité sur l'ensemble des forces aériennes. La planification des missions aériennes a nécessité une préparation particulièrement rigoureuse. Il s'agit de définir chaque jour les attaques à conduire et les moyens nécessaires. [...]
[...] En novembre l'ONU autorise pour la 1ère fois depuis 1950 le recours à la force pour rétablir la souveraineté d'un état envahi par son voisin Militaires que nous sommes ; quelles leçons peut-on tirer de cette riposte ? LE CONFLIT L'aventure irakienne représente comme un défi majeur qu'il importe de combattre et de vaincre par n'importe quels moyens, puisque il attaque aux intérêts des occidentaux. L'Irak a joué mais il a perdu ! Quelles étaient les forces des uns et des autres ? [...]
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