Depuis 1917 et la révolution d'octobre en Russie, il existe une certaine méfiance des Américains envers ce peuple. En effet, pour les USA, porte-parole du libéralisme par excellence, l'idéologie communiste fait peur.
La deuxième guerre mondiale permet de réunir ces 2 peuples aux ambitions radicalement différentes mais cette alliance ne peut résister à la fin des hostilités dès lors que l'URSS cherche à étendre son influence dans les régions qu'elle occupe, voire même au-delà. C'est pourquoi les Américains décident, en 1947, de renoncer définitivement à l'isolationnisme qui leur était pourtant cher. La guerre froide, « cette paix impossible, guerre improbable », pour reprendre Raymond ARON, s'installe donc avec la particularité de ne concerner que la périphérie des 2 blocs rivaux sans jamais s'attaquer à leur centre.
On peut alors s'interroger sur les origines de ce conflit qui a duré plus de quarante ans, ses conséquences sur la vie des Américains, son influence sur la répartition des pouvoirs à l'intérieur de l'Etat américain et enfin la portée de chaque événement extérieur sur ces deux derniers points.
[...] La commission d'enquête Church sur la CIA révèle en 1975 ses pratiques douteuses. La répression des radicaux continue mais de manière plus balisée et légaliste, là encore à la satisfaction générale Le creux de la vague et la dérive des relations (1976-1981) Dès son installation en 1976, Carter lance une croisade pour le respect des droits de l'homme dans le monde, et rompt ainsi avec la realpolitik de Kissinger. Il s'ensuit une méfiance renouvelée envers l'URSS et l'augmentation correspondante du budget militaire. [...]
[...] Cette prise d'otages singulière pèse immédiatement sur le gouvernement américain. Aucune négociation n'est possible et tous les secrets de la CIA de Téhéran sont dévoilés avec la dispersion des archives. Le 27 décembre 1979, les troupes soviétiques envahissent l'Afghanistan où, depuis des mois, la lutte des factions divise le parti communiste local. L'endiguement semble s'écrouler : Moscou vise certainement le Moyen-Orient, voire le contrôle du golfe Persique et des «mers chaudes». L'Iran ne va-t- il pas pactiser avec le «petit Satan» soviétique ? [...]
[...] Dès novembre 1947, les dirigeants des grands studios hollywoodiens s'associent à la chasse aux sorcières moins par idéologie que par peur du scandale (conférence du Waldorf). Une partie de la coalition du New Deal se convertit également à l'antiradicalisme. Regroupés dès 1948 dans le comité des Americans for democratic action qui soutient Truman, les libéraux de guerre froide dont Hannah Arendt, Sydney Hook et Arthur Schlesinger dénoncent le fascisme rouge Ils sont très majoritaires chez les intellectuels, publient leurs revues, sont actifs à l'étranger et influencent les milieux réformistes. [...]
[...] Pendant ce temps, la guerre de Corée se poursuit (depuis1950) et fait au total morts américains agissant sous couvert de l'ONU. Elle s'achève le 27/07/1953 par l'armistice de Pan Mun Jon qui reconnaît la première guerre que les Américains n'ont pas gagnée depuis l'Indépendance La force tranquille 1953- L'ère du consensus intérieur 1953-1954 Après avoir dans un premier temps renforcé la chasse aux sorcières au gouvernement en avril 1953, laissé exécuter les Rosenberg et toléré McCarthy, Ike se retourne contre ce dernier en 1954 : ses méthodes scandaleuses, sa grossièreté, son populisme et ses attaques contre le gouvernement ne jouent plus en faveur des républicains. [...]
[...] Une administration républicaine inaugurée sous les auspices de l'anticommunisme le plus violent se termine après avoir conclu les accords de désarmement les plus importants de l'ère nucléaire et liquidé une partie du contentieux de la guerre froide. Ce n'est pas le moindre des paradoxes de l'ère reaganienne. Conclusion : la fin d'une époque Dès la fin 1990, l'empire soviétique est totalement démantelé et tous les pays européens qui le composaient ont rompu avec le communisme et dissous le pacte de Varsovie qui les unissait à l'Union soviétique. [...]
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