À la fin de la Deuxième Guerre mondiale, suite à la défaite des Allemands et la prise de Berlin par l'armée rouge, des tensions idéologiques séparèrent le monde et la planète entra en Guerre froide. Cette période est une des confrontations idéologiques entre deux superpuissances que sont les États-Unis et l'URSS soutenus par des alliés respectifs. Cette guerre eut comme premier impact de créer un monde bipolaire ou les affrontements n'étaient pas directs.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la question de l'Allemagne est le premier différend qui opposera les deux blocs rivaux soit, les Occidentaux et les Soviétiques. L'Allemagne était divisée en quatre zones et administrée par un conseil interallié. Les Britanniques, Américains, Français et Soviétiques partageaient entre eux un morceau de l'Allemagne et tous occupaient une petite zone au cœur même de Berlin. Deux superpuissances émergeront de la crise qui frappe l'Europe ruinée par les dernières années de guerre, les États-Unis et l'URSS.
En février 1945 à la fin de la Deuxième Guerre mondiale les trois chefs des « grands » gouvernements, l'Union Soviétique (Joseph Staline), les États-Unis (Franklin D. Roosevelt) ainsi que le Royaume-Uni (Winston Churchill), se réunirent dans le plus grand secret à Yalta, une station balnéaire sur la côte de la mer Noire. Leurs buts étant de hâter la fin de la guerre ainsi que de garantir une stabilité au-delà de la victoire. Au même moment ils ont également décidé des membres de la future ONU.
L'URSS ainsi que les alliés avaient des visions diamétralement opposées concernant la démocratie. René Rémond exprimera cette différence en quelques lignes : «Pour l'Ouest, la démocratie est l'épanouissement des libertés individuelles héritées des régimes libéraux. Pour l'Est, la démocratie, parce qu'elle met l'accent sur la justice à instaurer et sur l'égalité à promouvoir, entraîne la suspension des libertés individuelles».
[...] Plusieurs autres évènements marquent la détente telle que la signature en 1963, du traité de Moscou interdisant les essais nucléaires dans l'atmosphère. Ce traité ne sera cependant pas signé par la France ni la Chine. S'en suivra un accord de non-prolifération des armes nucléaires en 1968. Traité qui interdit aux signataires d'acquérir la bombe nucléaire où alors, s'ils la possèdent déjà, le traité les empêche d'aider d'autres pays à l'obtenir. La dissuasion nucléaire étant au cœur même de la détente dès 1973, Brejnev et le président Richard Nixon[12] signent un traité pour empêcher tout conflit nucléaire. [...]
[...] Deux superpuissances émergeront de la crise qui frappe l'Europe ruinée par les dernières années de guerre, les États-Unis et l'URSS. En février 1945 à la fin de la Deuxième Guerre mondiale les trois chefs des grands gouvernements, l'Union Soviétique (Joseph Staline), les États- Unis (Franklin D. Roosevelt) ainsi que le Royaume-Uni (Winston Churchill), se réunirent dans le plus grand secret à Yalta, une station balnéaire sur la côte de la mer Noire. Leurs buts étant de hâter la fin de la guerre ainsi que de garantir une stabilité au-delà de la victoire. [...]
[...] Peu après, plusieurs Nations non russes de l'URSS proclament leur indépendance les unes après les autres, les pays baltes, l'Ukraine, la Biélorussie Le 25 décembre 1991 Gorbatchev se voit contraint de démissionner. Il emportera avec lui l'URSS et la fin du modèle soviétique qui aura vécu 73 ans. Conclusion C'est après quarante-six ans de guerre que l'ancien bloc de l'Ouest l'emportera sur celui de l'Est, les ralliant même à l'OTAN et luttant à partir de 2001 côte à côte contre un nouvel ennemi commun, le terrorisme. Il s'agit ici, sans contredit, d'une victoire absolue d'une des idées fondamentales des philosophes des Lumières, soit le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. [...]
[...] Il lance alors un ultimatum proposant le départ des troupes occidentales dans les six mois afin de faire de Berlin une ville libre En fait des milliers d'Allemands de l'est quittent la RDA via Berlin–Est et passent ainsi en zone occidentale dans Berlin-Ouest, ce qui déplaît fortement aux Soviétiques. C'est dans la nuit du 12 au 13 août 1961 que le «mur de Berlin» sera irrigué. Au départ de simples barbelés empêchaient les civils de passer au delà de la zone de la RDA, des soldats bloquaient les routes et chemins de fer menant vers la RFA. [...]
[...] Un nouveau concept, celui de la glasnost (transparence) est destiné à établir un lien de transparence entre les citoyens et l'état. Elle offre, entre autres, un libre accès à l'information et rétablit des libertés fondamentales, suppression de la censure, droit à la liberté d'expression . On autorise également d'autres partis politiques à présenter des candidats aux élections. Il aurait bien pu s'en suivre une victoire pour l'URSS cependant la perestroïka sera un échec car Gorbatchev deviendra impopulaire. La transition vers une nouvelle économie de marché sera lente et la situation économique difficile. [...]
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