De 1941 à 1945, l'URSS de Staline se retrouve, malgré elle, du côté des Alliés. Cette alliance est contre nature car l'URSS est une dictature totalitaire et les Etats-Unis ont un régime démocratique et libéral. Ce paradoxe laisse deviner des tensions qui se feront ressentir un an après la fin de la guerre, en 1945, à Yalta puis à Potsdam. Dès lors, le monde va se bipolariser avec l'apparition de deux blocs : le bloc américain et le bloc soviétique (...)
[...] Moins d'un an après, un conflit éclate en Corée. La Corée, ayant été libérée conjointement par les Etats-Unis et l'URSS, se retrouve au même statut que l'Allemagne (une nation, deux pays). En 1950, la guerre de Corée éclate. On observe que le conflit entre les deux blocs n'est jamais déclaré officiellement mais toujours par alliés interposés et sous mandat de l'ONU. Les soviétiques, dans ce cas la Chine, envoie volontaires chinois, l'ONU envoie des appelés en provenance de seize pays membres. [...]
[...] La Guerre froide de 1947 à 1962 De 1941 à 1945, l'URSS de Staline se retrouve, malgré elle, du côté des Alliés. Cette alliance est contre nature car l'URSS est une dictature totalitaire et les Etats-Unis ont un régime démocratique et libéral. Ce paradoxe laisse deviner des tensions qui se feront ressentir un an après la fin de la guerre, en 1945, à Yalta puis à Potsdam. Dès lors, le monde va se bipolariser avec l'apparition de deux blocs : le bloc américain et le bloc soviétique. [...]
[...] Des tensions telles que le blocus de Berlin sont à rappeler. En effet, les accords signés à Potsdam prévoyaient une occupation de l'Allemagne par les vainqueurs (occupation militaire de l'Allemagne et sa capitale). Mais Berlin se situant du côté réservé aux soviétiques et derrière le rideau de fer, Staline a voulu homogénéiser son territoire. Pour se faire il a mis en place le blocus de Berlin qui a duré 322 jours (de Juin 1948 à mai 1949) dans l'espoir de faire fuir ses ennemis. [...]
[...] En Août 1961, les soviétiques construisent le mur de Berlin et bloquent ainsi la circulation de l'Ouest de Berlin à l'Est et inversement. Les populations sont bloquées et la propagande se fait rude. Enfin en Octobre 1962, les soviétiques installent des rampes de missiles à Cuba, au jour, dans l'attente d'une réaction. Le 22 Octobre les Etats-Unis exigent qu'elles soient retirées. Le 26, les soviétiques expliquent que les missiles américains présents en Turquie représentent une menace pour eux. Les deux blocs s'entendent alors pour les retirer mutuellement. [...]
[...] Cela engendre une crise morale au sein de la société. Du côté soviétique, la crise est plutôt d'ordre économique car le système arrive très vite à son apogée et s'essouffle. On importe beaucoup : de la nourriture mais surtout les technologies de pointe des Etats-Unis. La population est, encore une fois, placée au second range, la politique extérieure prime encore. Ajouté à cela, pour des raisons idéologiques, la Chine s'est défaite de l'emprise soviétique. Dès 1960, l'URSS perd donc son alliée. [...]
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