Dès la fin de la guerre, les deux grands vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale s'opposent. De 1947 à 1991, toutes les relations internationales sont déterminées par l'affrontement Est/Ouest (Israël/Palestine) l'organisation du monde est bipolaire : les relations sont structurées par l'affrontement Est-Ouest.
Mais cet affrontement peut-il être considéré comme une période de stabilité après la Seconde Guerre mondiale ? Est-il à l'origine de plusieurs conflits militaires ?
En 30 ans, deux Guerres mondiales ont ravagé le monde. Les Européens sont conscients qu'une Troisième guerre mondiale est plausible du jour au lendemain. Des conflits régionaux sont apparus. La Guerre Froide a connu des périodes de fortes tensions vers 1946-1947 et de Détente dans les années 1970 ; le déclin de l'URSS a eu lieu des années 1970 à 1990.
Comment les relations internationales ont été transformées par la disparition de l'URSS, de nouvelles conflictualités sont-elles apparues ?
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Entre 1945 et 1948, l'URSS impose par la force des gouvernements communistes dans tous les pays d'Europe centrale et Orientale où son armée est présente, contrairement aux engagements pris à la conférence de Yalta en février 1945 : le peuple soviétique estime qu'il est légitime qu'une zone tampon leur revienne entre la Russie et l'Allemagne. Staline n'organise pas d'élections ou elles sont truquées si elles ont lieu comme en Tchécoslovaquie et en Pologne, les pays d'Est deviennent des « Démocraties populaires » menées par un parti communiste qui dirige le pays et les intègre au système soviétique ; le droit de vote est une fiction, les peuples sont sous une double manipulation : ils n'ont pas de droite de vote réel et sont dirigés par l'URSS. C'est une pseudo-indépendance limitée par des répressions militaires. En 1946, Winston Churchill dénonce un « rideau de fer » qui partage le continent. Staline invoque la sécurité de son pays et la crainte d'une revanche allemande, mais dès 1946, le président américain Truman et ses conseillers sont persuadés que ces avancées sont la marque d'une volonté expansionniste et de l'agressivité soviétique. On passe ainsi peu à peu de l'alliance à la méfiance.
1947 est l'année de la rupture entre les 2 blocs. Des traités de paix sont signés en février 1947 avec les anciens alliés du Reich, mais les vainqueurs ne parviennent pas à se mettre d'accord sur le sort de la future Allemagne. Au nom de la démocratie, les Etats-Unis décident de prendre la tête du « monde libre » et de s'engager pour la défense de ses valeurs (...)
[...] En 1946, Winston Churchill dénonce un rideau de fer qui partage le continent. Staline invoque la sécurité de son pays et la crainte d'une revanche allemande, mais dès 1946, le président américain Truman et ses conseillers sont persuadés que ces avancées sont la marque d'une volonté expansionniste et de l'agressivité soviétique. On passe ainsi peu à peu de l'alliance à la méfiance est l'année de la rupture entre les 2 blocs. Des traités de paix sont signés en février 1947 avec les anciens alliés du Reich, mais les vainqueurs ne parviennent pas à se mettre d'accord sur le sort de la future Allemagne. [...]
[...] La crise de Cuba C'est la crise la plus grave de la guerre froide, le monde a pu craindre un conflit nucléaire. En 1959, une révolution organisée par Fidel Castro et Che Guevara renverse la dictature en place, alliée avec les Etats-Unis, pour s'emparer du pouvoir. Castro et Guevara promettent une répartition sociale et une réforme agraire, mais ne se disent pas communistes. Mais face à la méfiance et aux pressions américaines, Castro se tourne vers l'URSS et annonce l'appartenance de son pays au camp socialiste. [...]
[...] Avec la décolonisation, les mouvements des non-alignés rassemblent de nombreux pays du tiers-monde, récemment devenus indépendants, qui refusent de rejoindre l'un des deux blocs. La Détente ne signifie pas la fin de la Guerre froide, mais une paix armée. La course aux armements est mieux contrôlée, mais se poursuit. Les deux Grands maintiennent leur emprise sur les alliées les plus proches : l'URSS intervient en Tchécoslovaquie avec la répression du printemps de Prague de 1968, les Etats-Unis n'hésitent pas à soutenir des dictatures militaires en Amérique latine, notamment au Chili en 1973. [...]
[...] L'URSS en retire une impression d'encerclement. La solidarité occidentale est d'ordre militaire, mais surtout idéologique, économique et culturel. Les Etats-Unis sont les leaders du bloc occidental, ils ont aussi noué une alliance stratégique avec le Japon où ils installent des bases militaires (à Okinawa ou Pearl Harbour notamment), le Japon faisant ainsi office de porte-avion Américain. A l'exception de la Yougoslavie, les démocraties populaires se voient imposer par Staline le contrôle étroit de l'URSS. En 1949 les Soviétiques se dotent de l'arme atomique. [...]
[...] Or sous la pression des Etats-Unis, ils font l'inverse. Ainsi le 2 Août 1990, l'Irak envahie puis annexe le Koweït, considéré comme un pays artificiel, mais qui possède autant de pétrole que ce dernier pour une superficie moindre : il 10% des réserves mondiales et l'Irak sort endettée de la guerre en Iran. Saddam Hussein veut s'imposer comme leader du monde arabe. Le conflit prend immédiatement une dimension internationale : l'ONU condamne l'invasion d'un Etat souverain et indépendant, puis lance un ultimatum exigeant l'évacuation inconditionnelle du pays. [...]
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