La Seconde Guerre mondiale a, par toutes ses facettes, profondément choqué le monde entier. À son commencement en 1939, l'URSS et les États-Unis n'étaient pas impliqués dans les affaires de l'Europe, l'un par le pacte germano-soviétique impliquant la non-agression, l'autre par son isolationnisme. Toutefois, suite à l'opération Barbarossa en juin 1941 et aux attaques de Pearl Harbor en décembre de la même année, l'URSS et les États-Unis ont respectivement déclaré la guerre à l'Allemagne nazie et au Japon impérial.
À compter de cette période jusqu'à la capitulation des belligérants de l'Axe, les deux puissances ont combattu dans le même camp. À la fin de la guerre, tous deux jouissent d'un prestige immense à travers l'ensemble de la planète, et plus particulièrement en Europe. En premier lieu, l'URSS a, à elle seule, anéanti plus de 80 % de la Werhmacht et libéré la grande majorité des pays d'Europe centrale et orientale : Bulgarie, Hongrie, Allemagne orientale, Tchécoslovaquie, Pologne, Roumanie, Autriche. Les États-Unis ont quant à eux vaincu le nazisme sur le front occidental et nord-africain, suite à la guerre du désert et au débarquement de juin 1944 (...)
[...] Démantelée en quatre parties à la fin de la guerre, dont trois aux occidentaux, l'Allemagne est divisée. Les trois pays contrôlant l'ouest convergeant au niveau idéologiques, ils décident d'instaurer une monnaie commune à l'ensemble de la zone, la Deutsche Mark. Mécontent, Staline décide de bloquer les accès terrestres et maritimes à Berlin-ouest, ville sous le contrôle des occidentaux. Cette décision engendre la création d'un système de transport aéroporté afin de ravitailler la population en denrées essentielles. Pendant toute la durée du blocus, ce sont des dizaines de milliers de vols qui permettent d'assurer la survie des Berlinois. [...]
[...] Des divergences militaires Outre le retranchement des deux camps dans des divergences économiques, les oppositions seront aussi militaires avec le création de nombreux pactes et alliances : il s'agit de s'assurer que l'on est soutenu par un nombre suffisant de pays pour s'imposer militairement en cas de guerre. Par conséquent, d'autres États entrent désormais en jeu dans la compétition américano-soviétique. Dans le camp américain, une certaine pactomanie telle qu'elle est appelée, voit le jour : les États-Unis créent peu à peu une série d'alliances sur toutes les parties du globe : Amérique : en 1948 est créée l'Organisation des États américains, regroupant tous les pays du continent. [...]
[...] Toutefois, ce n'est qu'en 1962 que les tensions de la guerre froide sont à leur paroxysme. En effet, le régime communiste Cubain de Fidel Castro et allié de l'Union soviétique possède depuis quelques temps des missiles nucléaires sur leur île, avec des rampes de lancement directement orientées vers la Floride. Alerté, le président Kennedy lance un ultimatum à l'URSS et Krouchtchev est forcé de reculé, à condition que les États-Unis fassent de même avec leurs missiles Jupiter en Turquie. L'accord est conclu, la popularité de Kennedy en hausse. [...]
[...] En 1988 est ainsi conclu un accord de réduction de ces missiles. Le démembrement progressif de l'Union soviétique Depuis la fin de la crise des euromissiles et de l'échec soviétique en Afghanistan, l'URSS voit peu à peu sa domination diminuer aux yeux du monde. Le retour d'une politique interventionniste américaine ayant fortement contribué à ce déclin. Gorbatchev, élu en 1985, consent à abandonner peu à peu la course à l'armement, devenue trop coûteuse pour son pays, et met en place plusieurs réformes économiques et sociales, sous le nom global de pérestroïka. [...]
[...] La fin de la guerre ans plus tard, aboutit à un retrait des troupes soviétiques du pays, laissant le pays dans une guerre civile et la proclamation en 1992 de l'État islamique d'Afghanistan. La fin d'une politique isolationniste Durant 4 ans, l'administration Carter a relativement pratiqué une politique isolationniste vis-à-vis du reste du monde, si l'on excepte l'Afghanistan. En lui succédant, le républicain Ronald Reagan personnifie le retour américain sur la scène internationale : constatant que le déclin communiste est réel, de nombreuses dictatures s'effondrent, notamment en Amérique latine avec l'Argentine, le Brésil ou le Chili, laissant place à un régime se distinguant d'un totalitarisme. [...]
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