1962 marque le sommet des tensions Est-Ouest de la Guerre froide : la Crise de Cuba. Il n'était plus question de collaboration durant cette période, les deux grands étaient en plein affrontement. Il est même possible de dire qu'une troisième Guerre Mondiale a été évitée de peu.
Donc on commence, à partir de là, à se rendre compte de l'impact de ces relations, autant dans l'Union Soviétique que chez les Américains (...)
[...] La détente a donc laissé place à une entente entre l'URSS et les Etats-Unis, ce qui met presque un terme aux tensions Est-Ouest. Il est donc clair que l'on est passé d'un stade de tensions intenses à une entente entre les deux pays, tous deux - en grande partie - à l'origine de la Guerre Froide. Ce fut un réel tournant pour le monde, avant la disparition d'une des deux puissances. Maintenant, peut-être que les relations semblent s'être améliorées, mais est-ce réellement la fin du conflit ? [...]
[...] Ils reconnaîtront aussi définitivement les frontières de l'un et de l'autre. Puis, à partir de là, les deux puissances ne vont cesser de se rencontrer. Par exemple, il y eu rencontre entre les deux présidents pour mettre en place le Traité de Non Prolifération et la Mutuelle Assurance Destruction, pour se dissuader d'utiliser l'arme nucléaire, sachant que si l'un des deux pays attaquait l'autre, ce dernier devrait faire de même, et ce sans aucune protection. Il y aura également le traité de Washington, qui obligera la destruction des missiles, comme ceux implantés en RFA, les Pershing II, et ceux en RDA, les SS20. [...]
[...] On a donc vu les facteurs qui sont à l'origine de ce futur changement de relations. Les tensions Est-Ouest commencent à s'atténuer : place à une détente relative. Vu que la crise de Cuba a été évitée de peu, les deux puissances optent pour un nouveau mode de relations. Déjà en 1972, avec Nixon et Brejnev, l'accord du Strategic Armement Limitation Talks est signé. Cela montre décidemment le début d'une détente, car la communication entre les deux pays est rendue possible, et la course aux armements réduite est aussi un moment clé, car c'est la première fois qu'ils vont se reconnaître mutuellement en tant que puissances, lors du communiqué d'Helsinki. [...]
[...] Les changements d'orientation ont commencés. Déjà entre 1960 & 1063, lors de son gouvernement, Kennedy menait une politique plus axée sur une future détente. Il ne voulait pas arriver à une guerre nucléaire à cause de Cuba, c'est pourquoi ses discours se tournaient plus vers une volonté d'accord avec les soviétiques, plutôt que de créer d'autres tensions. Khrouchtchev, quand à lui, opta également pour un accord plutôt qu'un conflit, c'est pourquoi la crise de Cuba pris fin sans avoir abouti sur une guerre américano-soviétique. [...]
[...] Mais cela va encore se développer et laisse place à de nouvelles relations basées sur l'entente. Dans cette dernière partie, les relations entre les deux puissances sont de plus en plus pacifiques. Tout commence à s'accélérer et des liens se créés. En 1980, lorsque Reagan est au pouvoir, on observe la mise en place d'un projet nommé Guerre des Etoiles mais il sera mis en suspend afin de ne pas entraîner de nouvelles tensions avec l'URSS. De plus, Reagan changera totalement son discours en 1984, et mettra en avant son envie que les tensions s'arrêtent définitivement. [...]
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