La seconde guerre mondiale se termine le 8 mai 1945 en Europe et le 2 septembre en Asie. Le bilan humain est grave. Les dommages économiques sont forts (2000 milliards de dollars), il n'y a plus de réserves monétaires, on assiste à des pénuries et des déséquilibres alimentaires. Le traumatisme affecte tous les hommes, la mémoire des peuples est marquée. Le tribunal de guerre commence à siéger. De novembre 1945 à octobre 1946 c'est le tribunal de Nuremberg et de mai 1946 à novembre 1948 c'est le tribunal Tokyo.
L'Europe perd sa prépondérance (les colonies sont remises en cause), l'Europe est dépendante des USA avec le plan Marshall de 1947. Le Japon est sous tutelle américaine. Les USA et l'URSS émergent comme superpuissance. Grâce aux accords de Bretton Woods en 1944 le dollar est la seule monnaie qui reste convertible en or. Le FMI (Fond Monétaire International) et la BIRD (Banque Internationale de Reconstruction et de Développement) sont crées. Le FMI et la BIRD sont intégrés à l'ONU (...)
[...] De 1974 à 1976 c'est le gouvernement de Jacques Chirac et de 1976 à 1981 c'est le gouvernement de Raymond Barre. La présidence de Giscard d'Estaing est marquée par des affaires peu claires (assassinat du prince De Broglie, suicide de R. Boulin (ministre), diamants de Bokassa). Les élections municipales de 1977 sont favorables à l'opposition de Giscard d'Estaing. Les législatives de 1978 sont gagnée par la droite. Pour les présidentielles en 1981 c'est la victoire de Mitterrand servie par sa personnalité. [...]
[...] La crise de Suez permet au tiers monde de remporter sa première victoire. Américains et soviétiques savent qu'ils ne peuvent imposer aux jeunes États leurs modèles économiques ou leurs idéologies. Le canal reste national. Le non alignement s'exprime à la conférence de Belgrade en 1961. Elle prolonge et dépasse l'esprit de Bandoung. Après la mort de Staline en 1953 le dégel se produit et des signes de détentes apparaissent. Le XXème congrès du PCUS détermine la nouvelle attitude soviétique. Les polonais sont les premiers à saisir l'occasion d'une libération. [...]
[...] Les répressions sont fortes et il cultive le culte de la personnalité. En 1953 Staline décède. Les responsabilités du pouvoir sont dissociées, et en 1956 Khrouchtchev dénonce les crimes de Staline. Après les révoltes de 1956 le pouvoir soviétique se raidit. De 1964 à 1985 l'URSS s'immobilise. Khrouchtchev est mis à la retraite par ses opposants au Bureau Politique. Leonid Brejnev devient l'homme fort de l'URSS. Seul une petite minorité de dissidents s'attaque au pouvoir. Le prestige de l'URSS remonte à la révolution d'octobre 1917. [...]
[...] Les Hongrois tentent une libéralisation qui tourne à la tragédie. La rupture sino-soviétique découle des nouvelles orientations de l'URSS. Un différent idéologique se fait entre Mao Zedong et le Kremlin. Mao condamne le révisionnisme de Moscou. La rivalité conduit à la rupture. Jean Monnet lance l'Europe des Six. Le plan Schuman annoncé le 9 mai 1950 reprend les idées de Monnet et aboutit à la CECA. La relance de l'idée européenne est décidée à la conférence de Messine (1955). Le traité de Rome élabore la communauté économique européenne (mars 1957). [...]
[...] Les relations entretenues par les deux grands sont conflictuelles mais mesurées. La compétition entre les deux blocs est politique, économique, idéologique. Après 1947 l'URSS transformera sa zone d'influence en un bloc communiste. Durant le coup de Prague Jdanov fait comprendre aux communistes Tchèques qu'ils doivent rompre leur alliance avec les autres partis. La Stalinisation de l'Europe de l'Est se fait à partir de février 1948. Deux Allemagnes se constituent. Staline pour contraindre les Occidentaux à reprendre les négociations sur l'Allemagne décide le blocus de Berlin Ouest (Août 1948 Mai 1949). [...]
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