L'Allemagne au coeur de la Guerre froide - publié le 19/01/2010

Résumé du document

En 1945, à la sortie de la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne se révèle être la grande perdante du conflit. Les vainqueurs alliés, à savoir les Etats-Unis, l'URSS, le Royaume-Uni et la France, vont ainsi se l'approprier et la partager. Ce partage marque une période de quarante-cinq ans durant lesquels ce pays en formera deux diamétralement opposés. Il est donc intéressant de voir le rôle que va tenir cette Allemagne durant la Guerre froide (...)

Extraits

[...] Il est donc intéressant de voir le rôle que va tenir cette Allemagne durant la Guerre Froide. Tout d'abord, elle va être l'enjeu de l'affrontement entre les deux grandes puissances que sont les Etats-Unis et l'URSS. Puis, un gros-plan sur Berlin, ville symbole de la Guerre Froide s'il en est, s'impose. Un pays tiraillé par deux modèles antagonistes Lors de la conférence de Yalta de 1944, Joseph Staline pour l'URSS, Franklin Roosevelt pour les Etats-Unis et Winston Churchill pour le Royaume- Uni se mettent d'accord sur le partage de l'Allemagne après la Seconde Guerre Mondiale dont ils se doutent déjà de l'issue heureuse pour leurs pays. [...]

[...] Elle est relativement libre de mener sa politique comme elle l'entend. Cette Allemagne réussira à redevenir une grande puissance indépendante comme d'antan, même si elle est un nain politique sur le plan international. Concernant ses relations avec la RDA, le chancelier de la RFA Willy Brandt instaure en 1969 l'Ostpolitik qui vise à une politique de rapprochement et de détente avec son voisin. A l'est, tout diverge du modèle que suit la RFA. En effet, sur le plan politique le parti communiste est quasiment considéré comme une religion, c'est d'ailleurs le seul parti politique autorisé. [...]

[...] Suite à la réunification, les deux nations vont lentement retrouver un niveau de vie homogène pour devenir la troisième puissance mondiale actuellement. Ainsi, l'Allemagne est donc un pays qui s'est trouvé au cœur de la Guerre Froide. II- Berlin : ville symbole de la Guerre Froide A l'image du modèle allemand, Berlin a également été séparé en quatre. L'ouest est partagé entre les Etats-Unis, Le Royaume-Uni et la France, tandis que l'est revient à l'URSS. Berlin va aussi opposer les modèles des deux blocs. A Berlin-ouest, la vie est plutôt paisible et la liberté est incontestable. [...]

[...] C'est également lui qui symbolise le mieux le fonctionnement international de l'époque notamment à travers l'exemple de la ville de Berlin. Enfin, c'est la réunification allemande qui va être un des premiers facteurs déclencheur de la fin de la Guerre Froide. L'Allemagne est ainsi révélatrice à elle-seule de la Guerre Froide, puisque ce pays représente la divergence d'opinion et les problèmes entre le bloc de l'ouest et le bloc de l'est. C'est donc le pays au cœur de la Guerre Froide. Aujourd'hui encore, nous pouvons nous demander si l'Allemagne est au cœur de l'Europe. [...]

[...] De l'autre côté, c'est une autre histoire. La politique de fer du communisme pousse de nombreux candidats à l'émigration vers Berlin- ouest. En 1961, l'URSS jugeant le nombre de fugitifs trop nombreux, décide d'édifier le célèbre Mur de Berlin séparant du nord au sud de la ville Berlin-ouest et Berlin-est. Le bloc de l'ouest et principalement les Etats- Unis s'insurgent contre la construction de ce mur de la honte, notamment par le discours de John Kennedy prononcé à Berlin en 1963 proclamant la liberté des Berlinois de l'est. [...]