L'Allemagne, enjeu de la Guerre froide ? - publié le 25/03/2009

Résumé du document

Entre 1945 et 1990, l'Allemagne est un des principaux pays au monde à subir les aléas de la Guerre froide, de l'affrontement entre le bloc socialiste et le bloc occidental. En mai 1945, l'Allemagne nazie est vaincue. Son territoire est désormais occupé et administré par les Alliés (...)

Extraits

[...] La crise de l'URSS conduit M. Gorbatchev, qui n'a plus les moyens financiers et militaires ni la volonté politique de maintenir sa domination sur l'ensemble des pays socialistes, à accepter la libre détermination des peuples de l'Est. Après les Polonais, les Tchèques et les Hongrois, les Allemands de l'Est manifestent. Les populations de Berlin-Est décident massivement d'occuper la zone- frontière entre les deux parties de la ville, puis de détruire le mur (novembre 1989). La défaillance de l'URSS rend possible, en mai 1990, la signature d'un accord entre les pays vainqueurs de la guerre et l'Allemagne. [...]

[...] Synthèse Type Baccalauréat L'Allemagne, enjeu de la Guerre Froide ? Entre 1945 et 1990, l'Allemagne est un des principaux pays au monde à subir les aléas de la Guerre froide, de l'affrontement entre le bloc socialiste et le bloc occidental. En mai 1945, l'Allemagne nazie est vaincue. Son territoire est désormais occupé et administré par les Alliés : à l'Ouest, trois zones sont définies pour les Français, les Britanniques et les Américains ; à l'Est, les Soviétiques installent leurs troupes et leur administration. [...]

[...] Ces relations conflictuelles sont aussi dictées par l'évolution des relations entre les deux supergrands. À partir des années 1960, et jusqu'au milieu des années 1970, la politique de coexistence pacifique puis de détente permet un relatif rapprochement entre les deux camps. Le chancelier Willy Brandt, dès 1969, est le principal instigateur de cette Ostpolitik qui vise à normaliser les relations avec la RDA et le bloc de l'Est, à permettre un voisinage ordonné [ . une vie en commun Au-delà des oppositions idéologiques, il propose des négociations sur le statut de Berlin mais, même s'il parle du droit à l'autodétermination de la nation allemande, il ne peut l'envisager pour l'immédiat. [...]

[...] C'est pour cette raison que Staline impose le blocus de Berlin en juin 1948, dans l'espoir de faire basculer la totalité de l'ancienne capitale dans le camp soviétique. Les Américains répliquent par la mise en place d'un pont aérien et menacent les Soviétiques de sévères représailles si un seul de leurs appareils est abattu. Cette crise grave de la guerre froide débouche sur la naissance, en 1949, de la RFA, dans l'orbite occidentale, et de la RDA, sous domination soviétique. À compter de ce moment, les deux États s'engagent dans un affrontement idéologique. Les dirigeants est-allemands présentent leur régime comme une démocratie socialiste exemplaire. [...]