La guerre froide : l'affrontement est-ouest (1961-1991)

Résumé du document

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les Alliés souhaitent à tout prix
garantir la paix. Pour y parvenir, dès février 1945 avec la Conférence de Yalta, ils
organisent des conférences de paix et créent l'Organisation des Nations Unies (ONU) en
juin 1945.

Si cette dernière a pour but de promouvoir le dialogue et les négociations au
nom de la sécurité collective et du progrès social, des tensions entre les États-Unis et
l'URSS ne tardent pas à apparaître (...)

Extraits

[...] Pour éviter un conflit qui serait fatal aux deux, le traité de Moscou (1963) interdit les essais nucléaires aériens, tandis que le traité de Non Prolifération des armes nucléaires (1968) limite la possession de la bombe atomique aux 5 pays qui la possédaient déjà (ils s'engagent donc à ne pas vendre de technologie nucléaire). Les accords SALT 1 signés à Moscou en 1972 réduisent l'armement concernant les missiles. La crise de Cuba a réellement fait prendre conscience aux deux Grands de leur pouvoir destructeur. [...]

[...] La Guerre Froide, confrontation entre deux blocs et leurs modèles idéologiques opposés, est marquée par des périodes d'affrontement plus ou moins calmes. Ainsi, se succèdent entre 1961 et 1991 les crises de Berlin et de Cuba, suivies d'une période de Détente, puis de «Guerre Fraîche», avant l'effondrement du bloc soviétique et la disparition de l'URSS. Si ce face à face a évidemment lieu à l'échelle mondiale, il se traduit aussi à l'échelle de l'Allemagne, la réunification de celle-ci marquant la fin de la Guerre froide. [...]

[...] Cette dernière y consacre alors 15% de son PNB, contre pour les Américains. Les États-Unis font installer des missiles de moyenne portée Pershing en Europe de l'Ouest. Ces mesures sont contre la logique de dissuasion américaine mise en place et ne respectent pas certains aspects des accords SALT 1 signés en 1972. Les Soviétiques s'enlisent en Afghanistan, en partie à cause du soutien militaire apporté par Reagan aux Afghans. Parallèlement, Mikhaïl Gorbatchev, nommé à la tête du gouvernement soviétique en 1985 après la succession très rapide de dirigeants âgés, entreprend de réformer le système afin de le sauver. [...]

[...] De plus, il renonce aux territoires perdus en 1945 et cesse de réclamer les territoires annexés par les Polonais. Enfin, il normalise les relations entretenues par la RFA avec ses voisins de l'Est : avec l'URSS par le Traité de Moscou en avril 1970, avec la Pologne par le Traité de Varsovie en décembre 1970, et avec la Tchécoslovaquie par le Traité de Prague en décembre 1973. En 1975, la signature des accords d'Helskinki par 35 pays européens garantit le respect des droits de l'Homme, la reconnaissance des frontières de 1945, et la mise en place d'une coopération économique . [...]

[...] Fidel Castro accède au pouvoir après avoir renversé le dictateur pro américain Batista. Face à la menace d'une intervention américaine sur l'île, il trouve un soutien extérieur du côté soviétique : ces derniers, intéressés par la situation géographique de Cuba, demandent l'installation de missiles soviétiques capable d'atteindre le territoire américain, ce que Fidel Castro accepte. L'espionnage américain s'en rend compte le 14 octobre, et alerte le président Kennedy. Ce dernier menace l'URSS de représailles atomiques si les fusées ne sont pas retirées. [...]