[...] La puissance américaine est fragilisée. Sa puissance géopolitique vacille avec la Guerre du Vietnam qui démontre aux yeux du monde que les EU ne sont pas invincibles. La révolution iranienne, qui conduit au pouvoir les islamistes, brise l'alliance entre les EU et l'Iran, lequel représentait pour Washington un élément de stabilité dans la région. Les EU sont humiliés par la prise en otages de 52 membres de l'ambassade américaine (libérés un an plus tard). La puissance économique des Etats-Unis est aussi affaiblie : le coût de la guerre du Vietnam, les dévaluations du dollar en 1971 et 1973 et les chocs pétroliers de 1973 et 1979 plongent le pays dans la crise. Enfin, le scandale du Watergate entache l'image présidentielle et démontre que la démocratie et la morale ne vont pas forcément de pair.
La puissance soviétique est également fragilisée. En dépit des accords d'Helsinki, les droits de l'homme ne sont pas respectés en URSS, ce qui favorise la montée de la contestation (mais elle reste cantonnée aux intellectuels). Leonid Brejnev impose une conception « néostalinienne » du pouvoir : il réprime les opposants et renforce le contrôle de la population. Le retard économique par rapport à l'Occident s'accentue : l'agriculture ne produit pas suffisamment et l'URSS doit importer des céréales, l'industrie stagne. Dans tous les domaines, les pénuries sont importantes. Des contestations émergent dans les sociétés des démocraties populaires. C'est le cas en Pologne où l'Eglise catholique (Jean Paul II est élu pape en 1978) symbolise la résistance. En 1980, la grève des chantiers navals de Gdansk lors de laquelle les ouvriers réclament la reconnaissance du droit de grève et d'un syndicat indépendant des communistes : Solidarnosc (leader : Lech Walesa), révèle l'ampleur de la contestation (...)
[...] Un courant réformateur s'affirme pour tenter de sauver le système. Un des leaders de ce mouvement, Gorbatchev, accède au pouvoir en 1985. A l'intérieur, il engage un programme de réformes. La perestroïka (reconstruction) est une politique de reconstruction et de rénovation du communisme. Il cherche à rendre l'économie plus efficace en établissant un compromis entre l'économie de marché et la mainmise de l'Etat. La libéralisation s'opère aussi dans le domaine politique avec la glasnost (transparence : fait de rendre public : dénonciation des carences du système et des crimes perpétrés dans le passé, établissement de la liberté d'expression, libération des dissidents. [...]
[...] La chute du Mur de Berlin marque la disparition d'un symbole de la guerre froide. La RDA disparaît et l'Allemagne est officiellement réunifiée le 3 octobre 1990. Les autres démocraties populaires (Hongrie, Tchécoslovaquie, Roumanie) suivent la même voie. La transition démocratique se déroule pacifiquement, sauf en Roumanie où le président Ceausescu fait tirer sur les manifestants avant d'être arrêté, condamné à mort et exécuté. L'URSS et le bloc de l'Est se trouvent considérablement affaiblis par la disparition des démocraties populaires La désagrégation rapide de l'URSS En URSS, les réformes de Gorbatchev fonctionnent mal (les pénuries s'aggravent) et la Glasnost permet aux mécontents de s'exprimer. [...]
[...] Ils interviennent trois ans après le traité de non-prolifération des armes nucléaires (accords SALT 1). Toutefois, le contexte mondial évolue au milieu des années 1970 et conduit à une rupture de la Détente et à une guerre fraîche qui finira par précipiter la fin de la Guerre Froide. Comment s'expliquent le regain des tensions entre les deux grands et la fin de la Guerre Froide ? I. Le temps des crispations (1975-85) 1. Les deux grands fragilisés La puissance américaine est fragilisée. [...]
[...] C'est la fin de la Guerre froide. Conclusion : Dans les années 1970, la fragilisation des deux Grands, tant au plan interne qu'externe, débouche sur un regain de tensions. Cette période dite de la Guerre fraiche va se traduire par une nouvelle course aux armements. Cette politique se révèle coûteuse et contraint les Etats-Unis et l'URSS à reprendre leur dialogue. Surtout, elle affaiblit encore davantage une URSS dont l'économie est dans un état catastrophique. Les réformes de Gorbatchev contribuent au délitement du bloc de l'Est et à la disparition de l'URSS, entraînant ainsi la fin d'un conflit singulier, long de plus de 40 ans. [...]
[...] La puissance soviétique est également fragilisée. En dépit des accords d'Helsinki, les droits de l'homme ne sont pas respectés en URSS, ce qui favorise la montée de la contestation (mais elle reste cantonnée aux intellectuels). Leonid Brejnev impose une conception néostalinienne du pouvoir : il réprime les opposants et renforce le contrôle de la population. Le retard économique par rapport à l'Occident s'accentue : l'agriculture ne produit pas suffisamment et l'URSS doit importer des céréales, l'industrie stagne. Dans tous les domaines, les pénuries sont importantes. [...]
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