La crise des fusées de Cuba inaugure une nouvelle phase dans les relations internationales, marquée par l'apaisement des tensions : la "Détente" (forme de la Guerre Froide qui instaure un code de relations entre les blocs, caractérisée par une politique de retenue réciproque, qui limite les risques d'escalade et d'affrontement entre les grands). La "Détente" est l'oeuvre des deux "K", Kennedy et Khrouchtchev mais elle se poursuit malgré le changement des équipes dirigeantes (aux Etats-Unis, JFK, assassiné le 22 novembre 1963 à Dallas est remplacé par son vice-président Lyndon Baines Johnson ; en Union Soviétique, en 1964, Khrouchtchev est remplacé par Léonid Brejnev). Cependant, bien que la "Détente" se traduise par une "embellie" dans les relations internationales, elle n'exclut pas les conflits périphériques.
Problématique : La Détente est-elle une mise en sommeil de la rivalité Est/Ouest ? (...)
[...] Dans le bloc de l'Ouest, les Etats-Unis favorisent l'établissement de dictatures, notamment en Amérique latine (Chili, 1973), dans la mesure ou ces régimes préservent les intérêts américains et luttent contre le communisme Sur le plan militaire. L'esprit de la Détente est contourné. Le nombre des missiles est limité mais les deux grands développent la technologie du mirvage, chaque missile transporte plusieurs têtes nucléaires. La mauvaise foi est égale des 2 cotés. La Détente reste une période de course aux armements, plus que jamais le monde est en situation de "paix armée". [...]
[...] Cependant, bien que la "Détente" se traduise par une "embellie" dans les relations internationales, elle n'exclut pas les conflits périphériques. Problématique : La Détente est-elle une mise en sommeil de la rivalité Est/Ouest ? I. UNE CONJONCTION DE FACTEURS INCITE A L'APAISEMENT A. L'équilibre de la terreur impose une retenue réciproque. Au cours de la crise de Cuba, on a parlé de "négociations au bord du gouffre". Si la "Détente" est dictée par cette crise majeure, elle l'est aussi par l'évolution des armements. [...]
[...] Sur l'initiative de Nehru (Union indienne), Nasser (Egypte) et Tito (Fédération de Yougoslavie) pays qui refusent la logique des blocs et prônent l'émergence d'une 3ème voie, fondent le mouvement des non alignés. Avec l'aggravation du fossé Nord/Sud, les revendications deviennent de plus en plus économiques (revendication d'un Nouvel Ordre Economique International) mais le mouvement est très divisé entre un tendance prosoviétique, une tendance pro-occidentale et une tendance neutraliste. ( A l'intérieur de chaque camp des forces centrifuges se développent et fragilisent les blocs. Le mouvement des non alignés condamne la logique des blocs. Des difficultés internes poussent aussi les deux grands à la "Détente". [...]
[...] - 1967, la "guerre des 6 jours" ( 5.10 juin 1967), 3ème guerre israélo- arabe. En 1964, est crée l'Organisation de Libération de la Palestine les attentas anti-israéliens à partir des pays arabes voisins (Egypte, Syrie, Jordanie) se multiplient. En 1967, Nasser fait fermer le Golfe d'Akaba. L'offensive israélienne est foudroyante, conduit à une victoire éclair et à la naissance du problème des territoires occupés : Israël annexe Jérusalem, le Sinaï et la bande de Gaza (Egypte), la Cisjordanie (Jordanie), le Golan (Syrie). [...]
[...] - 1973, la guerre du Kippour, 4ème guerre israélo-arabe. Au mois d'octobre 1973, pendant la fête juive du Yom Kippour, le grand pardon et en plein Ramadan, les pays arabes (Egypte, Syrie) attaquent Israël. Les israéliens repoussent l'attaque mais la tension Est/Ouest est très forte : l'Union soviétique menace d'intervenir pour aider ses alliés arabes et les Etats-Unis mettent en alerte leur dispositif nucléaire. En représailles au soutient qu'apportent les occidentaux à Israël, les pays arabes quadruplent le prix du baril de pétrole. [...]
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