La Seconde Guerre mondiale a été pour la France un passage funeste et difficile.
En effet, au sortir de la guerre, notre pays est saigné à blanc, meurtri par les bombardements, la dette de guerre envers l'Allemagne, les nombreux soldats et les civils tués...
Le préjudice moral , quant à lui, est aussi très important. A travers les procès de Nuremberg notamment (septembre 1945), le monde et la France prennent conscience des horreurs qui se sont déroulées, surtout dans les territoires occupés par l'Allemagne nazie (...)
[...] Il y a donc une forte ambiguïté, et personne, aucun président en place n'a voulu mettre en cause la France dans le génocide des Juifs ; en quelque sorte, cela fait qu'il y a un certain manqye de respect envers les familles meurtries par les barbaries nazies. Et c'est pour cela que, en 1972, Serge Klarsfeld créa l'association Fils et filles de Déportés Juifs de France et attaqua l'Etat en 1979, pour sa participation dans le génocide des Juifs. En 1995, eut lieu un évènement majeur dans le monde politico-social Français ; en effet, cette année là, Jacques Chirac avoue que la France a eu un rôle dans le génocide des Juifs, et affirme la responsabilité des responsables politiques Français de l'époque ( Pétain, Laval . [...]
[...] De plus en plus, l'opinion publique prend alors conscience de la dure réalité. Se développe alors un effort de mémoire pour ne pas oublier ces martys ; construction de monuments aux morts, mémorials, films, documentaires . Tout est fait pour honorer la mémoire de ceux morts dans l'indifférence Malgré tout, on constate aussi une montée du négationnisme (niant la Shoah) et du révisionnisme (remettant en cause les conclusions qui ont été tirées), notamment sous la houlette de Robert Faurisson. Ces mouvements, malgré leur volonté affichée de dire une autre vérité indirectement, veulent détruire la mémoire de ceux qui sont morts, et c'est pour cela qu'anciens déportés, personnalités, citoyens lambdas, se battent pour honorer la mémoire des juifs et des déportés Français victimes de la barbarie nazie. [...]
[...] Malgré tout, il rappelle que 75% des Juifs de France ont été sauvés par des justes. A partir de ce moment, la mémoire des déportés et des morts en déportation est respectée ; Il y a une honnêteté de L'Etat. Malgré tout, la France reste difficilement condamnable ; lors du procès Papon en 1998, aucune des plaidoiries ne parvient à démontrer le rôle qu'aurait pu avoir l'Etat Français dans des opérations de déportation. Au niveau politique, citons aussi Jean Marie Le Pen, pour qui Vichy reste une référence et qui aime à tenir des propos négationnistes ( récemment, au parlement Européen, provoquand l'ire des députés). [...]
[...] Justement, ce personnage qu'est De Gaulle fut un résistant de première heure. Lorsqu'il libère la France, il développe alors le mythe d'une France résistante en masse, toute unie face à l'ennemi. Cela donne l'impression aux Français d'avoir gagné la guerre, d'autant plus que, de part son passé glorieux, De Gaulle possède un fort pouvoir de persuasion et une légitimité certaine ; en Juillet 1940 déjà, il condamnait le régime de Vichy. D'autre part, en 1944, faisant preuve d'une grande sagesse, il ne proclame pas la République, car il estime que le régime de Vichy n'a été qu'un intermède dans l'histoire Française. [...]
[...] A travers les procès de Nuremberg notamment ( septembre 1945 ) , le monde et la France prennent conscience des horreurs qui se sont déroulées , surtout dans les territoires occupés par L'Allemagne Nazie. Chaque Français a été témoin de la guerre, a quelque niveau que ce soit. Chacun a pu constater au jour le jour les horreurs qui ont été perpétrées ( exécutions sommaires, bombardements, rafles . mais aussi les actes de bravoure qui ont pu être accomplis ( la résistance qui s'organise contre l'envahisseur . [...]
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