Le président Reagan veut réaffirmer le leadership américain et inaugure une politique plus déterminée contre le communisme. Pour contenir la "subversion communiste", les États-Unis s'appuient en Amérique centrale sur les régimes contre-révolutionnaires ; ils renversent les régimes marxistes (la Grenade, 1983) et soutiennent les Contras contre le Nicaragua. Reagan réaffirme son soutien à l'Afrique du Sud, critiquée pour sa politique d'apartheid. Le Pakistan bénéficie de l'aide des États-Unis pour équilibrer les progrès du marxisme dans la Corne de l'Afrique (...)
[...] La Chine, puissance nucléaire, a repris ses essais depuis 1995 et d'autres pays peuvent rapidement passer du nucléaire civil au nucléaire militaire (Corée du Sud, Taiwan et Japon), tandis que la Corée du Nord menace régulièrement de se doter de l'arme nucléaire. Les États-unis surveillent attentivement les États du Proche et du Moyen-Orient (Iran et Syrie) et justifient leur guerre contre l'Irak en 2003 par la situation dans cette région - L'ONU, instrument de paix ? Au lendemain de l'effondrement du bloc communiste, l'ONU bénéficie d'un consensus large autour de ses principes. [...]
[...] Elle n'empêche pas le déclenchement de la guerre du Golfe ; la communauté internationale répond à l'invasion et à l'annexion du Koweït par l'Irak (août 1990) et contraint l'Irak à accepter les dures conditions de paix de l'ONU après l'offensive de février - L'effondrement du bloc de l'Est Gorbatchev laisse à l'Europe de l'Est plus de liberté et d'initiatives. Entre juin et décembre 1989, les démocraties populaires rompent le rideau de fer. La chute du mur de Berlin, le 9 novembre et la fin du communisme en RDA posent le problème de la réunification allemande, que le chancelier fédéral Kohl mène tambour battant. Celle-ci entre dans les faits le 3 octobre 1990. La fin du bloc de l'Est permet aux nationalismes étouffés par l'emprise communiste de resurgir. [...]
[...] La Chine, malgré son dynamisme économique, n'a pas encore tous les moyens de ses ambitions. La Russie, reconnue comme une grande puissance (elle garde le siège de l'URSS au Conseil de sécurité), ne parvient pas à assumer ses charges (salaires et retraites entre autres) et est menacée d'éclatement (conflit tchétchène depuis 1994). A l'échelle mondiale, la géopolitique de la puissance n'a pas beaucoup changé depuis les années 1970 : États-Unis, URSS, puis Russie, Europe, Japon et Chine sont les cinq pôles, très inégaux, de puissance. On peut, dans une perspective d'avenir, y ajouter l'Inde. [...]
[...] Poutine de reconstituer l'ancienne URSS. Marquée par l'implosion de l'URSS, elle ne peut tolérer les revendications indépendantistes de la Tchétchénie, où elle mène la guerre depuis 1994 pour préserver l'intégrité territoriale et les intérêts pétroliers de la Russie - La montée de l'intégrisme dans le monde musulman L'intégrisme musulman est au pouvoir en Iran depuis 1979. En Afghanistan, une partie de la résistance afghane anticommuniste, soutenue depuis 1980 par les États-Unis et l'Arabie Saoudite arrive au pouvoir avec les talibans en 1995. [...]
[...] à la recherche d'un nouvel ordre mondial I - De la guerre fraîche à la fin du monde bipolaire (1979-1991) Dès l'invasion de l'Afghanistan, le président Carter prend des mesures de représailles contre l'URSS. A. la reprise des tensions Les États-Unis reprennent le langage de la guerre froide et la politique de l'endiguement. Reagan contre l'empire du mal Le président Reagan veut réaffirmer le leadership américain et inaugure une politique plus déterminée contre le communisme. Pour contenir la subversion communiste les États-Unis s'appuient en Amérique centrale sur les régimes contre-révolutionnaires ; ils renversent les régimes marxistes (la Grenade, 1983) et soutiennent les Contras contre le Nicaragua. [...]
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