L'étude de la guerre sous le Directoire semble essentielle pour pouvoir comprendre la montée en puissance des militaires (et principalement de Bonaparte) et comprendre ainsi l'évolution du régime. Nous verrons dans un premier temps quelles sont les données de la guerre au début du Directoire. Puis nous étudierons la guerre pendant les deux périodes du directoire que les historiens distinguent classiquement, c'est-à-dire d'abord sous ce que l'on appelle le 1er Directoire, qui s'arrête au coup d'Etat de Fructidor ; puis sous le 2nd Directoire qui s'étend du 18 Fructidor An V au 18 Brumaire An VIII. Nous tenterons dès lors chaque fois de comprendre quelles sont les implications des différentes victoires ou défaites
[...] L'Archiduc Charles en profite et parvient à mener une grande offensive par le nord qui se traduit par les défaites de l'armée de Sambre-et-Meuse à Würzbourg et à Altenkirchen. En Italie, l'armée de Bonaparte doit subir les contre-offensives de l'armée autrichienne qui se traduisent par des défaites comme à Bassano ou à Caldiéro. Mais la victoire arrachée in extremis à Arcole permet à Bonaparte de ne pas trop entamer ses positions. Enfin, en Angleterre les forces commandées par Hoche doivent débarquer en Irlande et s'appuyer sur les irlandais insurgés. [...]
[...] L'avancée française se poursuit par l'entrée à Milan à la suite d'une éclatante victoire remportée le 10 mai 1796 à Lodi. Dès lors, Bonaparte va concentrer ses efforts sur Mantoue où s'est réfugié le gros des troupes autrichiennes. Mais le bilan de la campagne d'Italie est déjà considérable : outre le contrôle d'une bonne partie de l'Italie du nord, elle a permis de signer la paix avec le roi de Piémont-Sardaigne qui reconnaît l'abandon de Nice et de la Savoie en signant le traité de Paris en mai 1796. [...]
[...] Le régime se laisse alors porter par la guerre et vers une fuite en avant qui va bientôt lui être fatal. C. Se défendre contre la 2nde coalition Car cette politique offensive de la France va naturellement amener ses voisins à réagir et à reprendre une guerre ouverte. Une seconde coalition se forme entre l'Angleterre, les souverains napolitains réfugiés en Sicile, la Russie et la Turquie. Bientôt, avec l'échec des pourparlers de Rastadt concernant la rive gauche du Rhin, l'Autriche va à son tour rejoindre la coalition. [...]
[...] Puis nous étudierons la guerre pendant les deux périodes du directoire que les historiens distinguent classiquement, c'est- à-dire d'abord sous ce que l'on appelle le 1er Directoire, qui s'arrête au coup d'Etat de Fructidor ; puis sous le 2nd Directoire qui s'étend du 18 Fructidor An V au 18 Brumaire An VIII. Nous tenterons dès lors chaque fois de comprendre quelles sont les implications des différentes victoires ou défaites. I. Les données de la guerre au début du Directoire A. L'état de l'armée Au début du directoire, l'armée française n'est pas dans un très bon état. [...]
[...] Le but est de frapper l'Angleterre à un point stratégique de sa liaison avec l'Inde pour affaiblir durablement son commerce. Cette stratégie ne déplait pas aux directeurs, ravi par ailleurs de voir Bonaparte partir loin, tandis que celui-ci, rêvant sans doute de l'orient et de marcher sur les traces d'Alexandre part avec enthousiasme. La campagne d'Egypte peut être considérée comme un succès dans la mesure où Bonaparte accumule les victoires militaires face aux mamelouks et aux troupes du sultan de l'empire Ottoman. [...]
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