guerre civile, Irlande, origines, étapes, bloody sunday, IRA
L'Irlande a connu ses premiers soubresauts de révolte dès 1641, date de la première Révolution anglaise. Les irlandais ont tenté vainement d'obtenir leur indépendance. Cet échec engendre la confiscation des terres du Nord du pays qui sont attribuées à des colons venus d'Ecosse et d'Angleterre. En 1798, il y a un second soulèvement, qui entraine une répression terrible. Proclamation d'un « acte d'union » par l'Angleterre qui unit totalement ces deux pays.
[...] En 1998 un accord, dit du « Vendredi Saint », prévoyait la mise en place d'un système de gouvernement local et de partage du pouvoir entre unionistes et nationalistes, la garantie des droits humains, un parlement autonome, et bien d'autres points importants, David Trimble, dirigea ce gouvernement jusqu'en 2002. Suite a un scandale (d'espoinnage) le retour au contrôle direct de Londres dura jusqu'en 2006. Depuis 2006 et les accords de Saint-Andrews, puis les élections de 2007, l'assemblée fonctionne et un gouvernement présidé par Ian Paisley (unioniste), et Martin Mc Guinness vice président, ont célébré la réouverture du parlement de STORMONT, signe plein de symboles L'entente semble cordiale et de bonne augure pour l'avenir du pays. [...]
[...] - INA( l'Armée Nationale d'Irlande), dirigée par Michael Collins. En avril 1922 Valera ordonne à 200 de ses hommes d'occuper le Four Courts à DUBLIN, afin d'attiser le conflit et de créer une épreuve de force, et relancer la guerre avec les Anglais. Le gouvernement Britannique menace le gouvernement provisoire d'agir, si celui-ci ne parvient pas à maîtriser la situation lui-même. Michael Collins reçoit des armes de l'Angleterre et doit se ressoude à bombarder les Four Courts le 28 juin 1922 avec des canons anglais afin de préserver la création de l'état Libre (Dominion). [...]
[...] Arthur Griffith décède le 12 août, et Michael Collins le 22 août 1922, ils sont rapidement remplacés par William T. Cosgrave et Richard Mulcahy qui continuent la lutte. Au fil des semaines, l'IRA très affaiblis n'agit plus désormais que par des actions de guérillas particulièrement localisées. Certains auteurs d'embuscades sont faits prisonniers, puis exécutés en novembre 1922 par l'état libre. En réponse l'IRA perpétue quantité d'attentats et d'assassinats visant les membres du gouvernement provisoire, l'escalade est irréversible et l'INA riposte de plus belle par des exécutions sommaires. [...]
[...] Bilan de la guerre civile : - plus de 4000 morts Irlandais membres de l'IRA ont été incarcérés, jusqu'en 1924. - le coût de cette guerre endetta fortement l'état libre d'Irlande et l'Angleterre. Cet endettement eut pour conséquences de ré-envisager le tracé de la frontière avec l'ULSTER, l'Angleterre exigea d'avantage de terres en contrepartie d'un allégement des dettes de l'état libre suite au coût de la première guerre mondiale et de cette guerre civile. De 1924 à nos jours Durant les premières années, ce nouvel état est gouverné par les vainqueurs de la guerre civile. [...]
[...] Les insurgés s'armèrent pour défendre leur quartier et passer à l'offensive, l'IRA se réorganisa spontanément pour défendre la communauté catholique. Une nouvelle notion entra dans l'équation du conflit : la réunification avec l'Irlande, alors que les protestants perçurent la perspective d'une Irlande réunifiée comme une menace sur le plan religieux. En 1969, Londres envoya l'armée Britannique pour séparer les deux communautés et rétablir le calme, au début les catholiques perçurent les soldats comme des protecteurs, mais très vite ils se rendirent compte que ces soldats devenaient l'instrument du gouvernement et pratiquaient la méme répression que les policiers. [...]
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