Nous pouvons donc nous demander : Pourquoi cette politique de grands travaux a été décidée ? Et, comment, s'est-elle déroulée ? Pour cela, nous verrons, dans une 1ère partie : pourquoi les grands travaux ? Nous étudierons, ensuite, les différents projets. Et, enfin, nous nous intéresserons aux difficultés de la réalisation de ces grands travaux...
[...] Malgré le caractère symbolique du lieu, celui-ci posait quelques problèmes. En effet, le terrain était très exigu : il fallait procéder a de nombreuses expulsions d'habitants ; le problème de la Tour d'argent, un vieux restaurant du XVII ème siècle, qui bordait le terrain. Ceci provoqua donc, comme nous le verrons dans la 3eme partie, de nombreuses tentatives de blocage par la ville. Toutefois, le projet réussi a se maintenir. Un concours international fut lancé en juillet 1982 : il y eut 1647 inscrit reçus mais aucun projet enthousiasmant. [...]
[...] L'élaboration du contenu du musée fut difficile et le programme a été cré dans l'urgence afin de respecter les délais. Le dernier projet ne venant pas de FM est l'IMA : il doit favoriser la connaissance de la culture et de la civilisation arabes par le public français. C'est un pont entre la modernité et la tradition, entre l'occident et la culture arabe. Situé sur les quais de la Seine, à Paris, l'Institut du monde arabe a été inauguré en décembre 1987. [...]
[...] Nous également pu voir que seul l'effort architectural avait été suscité et que l'urbanisme avait été négligé dans ce vaste programme. On parla, d'ailleurs, d'urbanisme d'embellissement comparable à la politique des monarques de l'Ancien Régime. Enfin, nous avons pu constater aussi que la préférence du Chef de l'Etat fut donnée à des bâtiments de prestige plutôt qu'à des constructions d'une utilité quotidienne. III Les difficultés à la réalisation de ces grands travaux 1. La situation financière La grande difficulté de l'affaire fut financière. [...]
[...] On sentit très vite que tout cela était trop cher et qu'il faudrait faire des choix en matière de grands travaux car les ressources de l'Etat ne permettaient pas de tout réaliser. D'ailleurs, l'argument financier fut souvent utilisé pour s'opposer à un projet. L'estimation des travaux s'éleva à 17 milliards et à 13 ou 14 pour l'exposition. Le projet d'exposition universelle fut donc abandonné le 5 juillet 1983 au profit des grands travaux et l'ensemble des dépenses ne devait excéder le plafond de 15,7 milliards fixés par le chef de l'Etat. [...]
[...] Il ne peut y avoir de grande politique pour la France sans une grande architecture. Lorsque le journaliste lui dit : Un de vos amis, paul guimard, dit qu'avec ces monuments, vous voulez griffez le tps il répond C'est vrai que la postérité aime à s'inscrire dans la pierre Le directeur du cabinet, Robert lion explique qu' il est très soucieux de cette trace qu'il laissera dans la pierre, car c'est peut être ce qu'il restera le plus de cette période politique FM lui-même déclare à Bernard Pivot : j'aime l'histoire et m'inscrire dans l'histoire Il écrit d'autre part dans son livre la paille et le grain paru en 1975, Dans tte ville je me sens empereur ou architecte, je tranche, je décide, et j'arbitre De plus, on peut dire que le destin historique d'un chef d'état s'inscrit prioritairement dans la capitale. [...]
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