Pour mettre en lumière les enjeux de l'économie pendant la guerre 1914-1918, il faut d'abord faire un bref résumé de la situation du pays à l'entrée du conflit.
D'abord la situation agricole : les lois Méline de 1892 ont empêché la modernisation de l'agriculture en instaurant un protectionnisme sur les produits agricoles. Les activités sont diversifiées (betteraves à sucre, légumes, fruits, fleurs, cultures fourragères?) mais les exploitations restent de toutes petites tailles ce qui constitue un obstacle de + à la modernisation des techniques.
Cependant, l'agriculture constitue 35% du revenu national français et la France est le premier producteur mondial de vin, qu'elle exporte en grande quantité, ainsi qu'un peu de produits laitiers et de bovins.
[...] Ainsi on augmente le processus d'émiettement du travail et de rationalisation de la production. L'usine Citroën expérimente le fordisme en ayant recours aux tapis mécaniques dans son usine de Javel, et les usines Peugeot voit un élan du taylorisme, avec une nouvelle hiérarchisation du travail. Grâce à ces nouvelles méthodes de production et aux aides financières de l'état, les grands groupes innovent. Très pauvre en artillerie au début de la guerre, la France bénéficie des nouveautés telles que les mitrailleuses Hotchkiss (aucune arme automatique au début de la guerre ou des chars légers de Renault. [...]
[...] et la vision de la guerre des français est très arriérée (infanterie et chevaux) et qu'ils la pensait courte. L'état doit donc faire appel à l'initiative privée dès les début des hostilités. Le 20 septembre 1914, lors d'une conférence à Bordeaux, le ministre de la guerre Alexandre Millerand convoque les principaux industriels et leur offre la facilité au crédit, les encourage dans la création de nouvelles usines d'armements Dès fin 1914, la réponse est positive, la production d'obus passe à 80 000/jr (10 000/jr au début on pensait que ça allait suffire ! [...]
[...] la mise en place de l'économie de guerre et le financement de l'effort premières mesures pragmatiques. les bases : L'Etat intervient dès le début de la guerre en prenant ce qu'on pourrait appeler les mesures de bases pour entrer dans la guerre. Dès juillet 1914, fermeture de la bourse août 1914 : convertibilité du franc suspendue (état veut préserver son stock d'or) et cours forcé des billets, ainsi que avoirs allemands et autrichiens gelés. L'appel du gvt : Mais rapidement l'économie française montre des faiblesses. [...]
[...] Comment l'état finance la guerre ? financement de la guerre les accords : normalement depuis le 2nd empire l'état n'a pas le droit d'avancer d'argent. Mais une convention du 11 novembre 1911 entre la Banque de France et l'état stipule que en cas de guerre la Banque avance immédiatement 2.9 milliards de francs, auxquels s'ajoutent 3.1 milliards de francs décidés lors de la convention du 21 septembre 1914. Enfin le 5 août le gvt autorise l'engagement des dépenses sans autorisation du parlement. [...]
[...] Surtout que les territoires occupés par les allemands sont quasiment inutilisables à cause des mines noyées et des terres incultivables. Le Nord et l'Est sont un champ de bataille complètement détruit. Malgré tout on peut relever quelques points positifs, notamment avec le retour de l'alsace lorraine et donc des mines et des installations textiles et métallurgiques. De grâce à l'intervention de l'état, des progrès importants ont été réalisés dans un grand nombre de domaines où la France accumulait un retard considérable avant la guerre. [...]
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