Le chômage a augmenté jusqu'à trois millions en 1933. A ce moment éclate véritablement la crise. Le paroxysme de la crise britannique coïncide avec la faillite des banques allemandes.
Pour les conservateurs (ex : Ramsay MacDonald), il faut rétablir un équilibre avec une pratique déflationniste.
Rapport May en Juillet 1931 révèle le problème des balances or de la banque centrale.
Il faut baisser les indemnisations du chômage, les salaires des agents de l'état, les titres de la dette... C'est dans une véritable crise qu'éclate la dévaluation de la livre en juillet 1931. La dévaluation a été faite dans le désordre. On ne résonne pas beaucoup sur l'événement en lui-même. La politique qui en découle est encore une politique de déflation avec une baisse de 15% des salaires (...)
[...] Dès que lʼAngleterre a dévalué elle a continué à utiliser des recettes déflationnistes. III.Une sortie à reculons La hausse du taux de lʼescompte est inutile car la livre a été dévaluée. Pendant toutes les années trente, le taux dʼintérêt a été de conformément à la pensée de Keynes (lʼargent pas cher). Fond dʼégalisation des changes : on met a profit les rentrées dʼargent de la Banque dʼAngleterre. Déconnexion entre la scène monétaire extérieure et la scène monétaire intérieure. Ce fond achète ou vend des titres. [...]
[...] Elle est rendue possible par le concept nouveau de protectionnisme et de déconnexion monétaire. A lʼabris du protectionnisme ont lieu des réformes de structure Les Black Spots = Les pays noir mais aussi les endroits les plus touchés par la crise. Le protectionnisme permet lui aussi de développer des industries nouvelles. Le taux de chômage était très faible dans les années trente dans la banlieue londonienne. Se développent lʼindustrie automobile, la chimie La baisse du chômage est tout à fait notable. La Grande-Bretagne connaît une véritable renaissance économique. [...]
[...] Les patrons britanniques faisaient tout pour éviter les conflits avec les syndicats. Cette crise au XXe siècle est le cercle vicieux dʼun pays qui souffre dʼavoir été le premier à entrer dans la révolution industrielle (chantiers navals, coton, laine, charbon La GB ne vend pas de produits conformes à la nouvelle consommation. Il y a trop dʼindustries datant de la première révolution industrielle. Les technologies britanniques sont vétustes. La GB nʼinvestit pas. Cʼest une sorte de nœud coulant. La baisse des salaires des mineurs aggrave la crise britannique. [...]
[...] Churchill : La Grande Bretagne doit exporter ou mourir Pourquoi la GB nʼarrive-t-elle pas à exporter ? Les prix baissent en GB, alors que les salaires restent constants. Le pouvoir dʼachat augmente. Les responsables : Les salaires qui ne veulent pas baisser responsabilité des syndicats. Volonté de conserver un système où il y a un maximum dʼhommes au travail, avec une production faible. Dans le long terme cette politique aboutit à la non rentabilité de la production britannique. Les entreprises britanniques nʼétaient plus rentables. Les patrons britanniques ne font pas de profit. [...]
[...] La Grande-Bretagne entre les deux guerres Lʼobsession déflationniste et comment sʼen sortir. Le Labour Party est le premier parti à arriver au pouvoir en Europe. Il représente les différents syndicats anglais. Le bipartisme se maintient entre travaillistes et conservateur (avant cʼétait entre les libéraux et les conservateurs). I.La crise britannique avant la grande crise Dans un pays de 44 millions dʼhabitants dans les années 20 on a chaque année au minimum 1 million de chômeur, plus dʼ1,5 million dans les mauvaises années (ex : en 1926). [...]
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