gouvernement, par conseil, Louis XIV, France, Versailles
Au cours d'un règne personnel de 54 ans (1643-1715), Louis XIV a su apporter à la France un immense prestige au sein de l'Europe. Malgré les guerres et les crises financières, il s'est toujours efforcé de protéger et d'enrichir son royaume, tant sur le plan économique, géographique que culturel. Le « Roi-Soleil », grand monarque absolu, laisse le souvenir d'une France rayonnante, comme en témoigne le splendide château de Versailles.
[...] Cette fonction de conseil explique que la plupart des fonctionnaires sont qualifiés de conseillers du roi. Etant seulement ces conseillers, ils ne peuvent pas aller indéfiniment à l'encontre des ordres du roi. L'Etat monarchique développant ses interventions, le roi a été amené à apprécier sa délégation. Jusqu'au XVème siècle, cette délégation n'est pas très nette. Après, une distinction se fait de plus en plus nette entre deux organes : les commissaires et les officiers. Mais le roi sait qu'il doit réorganiser son institution afin de la rendre plus compétente et par la même de centraliser le pouvoir, en privilégiant l'unicité. [...]
[...] Le gouvernement par conseil : organe de direction de la politique royal Le Conseil du Roi sous Louis XIV est un organe unique. La dénomination des décisions rendues par lui même porte le nom d'arrêts du conseil La centralisation est le fait de la monarchie absolue. Auparavant, l'administration royale était arbitrale. Le rôle des fonctionnaires royaux était d'arbitrer les intérêts contradictoires entre les différents corps de la société. Olivier Martin : « Les premiers administrateurs furent d'abord des juges ». [...]
[...] Le XVIe siècle porte donc au plus haut point le système du gouvernement par Conseil. Tout ce que fait le roi est préparé, pensé, dans ses Conseils. Ceux-ci sont constitués par des groupes d'hommes guidés dans leur action par des principes, des coutumes, des règles qui font du groupe une sorte d'être collectif, fortement charpenté et intégrant les nouveaux membres. L'on comprend alors que s'opèrent de grandes transformations dans le Conseil du roi, quant au personnel et à la spécialisation. [...]
[...] Il dispose d'une compétence plus large que le Conseil d'en Haut. Elle réunit le principal ministre lorsque la fonction était pourvue, les autres ministres en exercice ainsi que le Chancelier, les secrétaires d'État et le contrôleur général des finances. C'est à l'intérieure de cet organe qu'est reçue toute la correspondance administrative, et de problèmes intérieurs (particulier questions religieuses, judiciaires) Le Conseil royal des finances. Ses origines sont anciennes et les premières tentatives de sa création remontent à Louis XI. Louis XIV décide de la suppression de la Surintendance des finances et fixe les grandes lignes qu'il a de la vision et de la gestion des finances en créant le conseil royal des finances. [...]
[...] L'administration active fait irruption dans la vie française avec l'intendant de la généralité (de justice, police et finance). Cela se passe sous Louis XIV. La généralité est le territoire où l'intendant exerce son action administrative. Elle n'a pas la personnalité juridique. C'est une circonscription administrative qui s'oppose à tous les autres corps qui avaient la personnalité juridique : les communautés religieuses, les communautés de marchands, les communautés de métiers, etc. (personnalité symbolisée par le blason). L'administration royale devient moderne au XVIIème siècle. Elle se caractérise par le rôle accru confié aux commissaires au détriment des officiers. [...]
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