La période de 1900 à 1914 est une période prospère pour l'Italie et l'on définit aujourd'hui cette période comme l'ère Giolittienne.
Giovanni Giolitti est né en 1842 à Cuneo. Il est issu par son père d'un milieu de modeste paysan montagnard du Piémont et par sa mère de la petite bourgeoisie, lié à la fonction publique. Il fait son entrée en politique en 1882 en étant élu député dans la province de Coni sans même avoir présenté sa candidature. Il est pour la première fois à la tête du gouvernement en 1892-1893, mais ce n'est qu'au début du siècle que son influence et sa politique seront mises au premier plan, et c'est qui jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale, assumera la direction des affaires, soit directement comme président du conseil, soit en contrôlant dans l'ombre le chef du gouvernement qu'il a lui-même désigné au roi.
Quelles sont les innovations politiques de cet homme qui n'a pas connu le Risorgimento ? Dans un premier temps nous verrons le néotransformisme de Giolitti, puis le fonctionnement du système giolittien.
[...] Par des négociations avec le Saint-Siège, il réussit à faire lever partiellement l'interdiction des catholiques à participer à la politique nationale. En catholiques députés furent élus, puis 21 en 1909. En 1912, une loi doubla le nombre d'électeurs, en aboutissant à un suffrage universel. C'est ainsi, grâce au compte Ottorino Gentiloni, et à son accord, le pacte Gentiloni que l'année suivante, il y eut 43 sièges pour les catholiques. En effet, ce dernier prévoyait le soutien des organisations catholiques à des candidats Giolittien et 228 sièges furent obtenus grâce à leur soutien. [...]
[...] Giovanni Giolitti est né en 1842 à Cuneo, et est issu par son père d'un milieu de modeste paysan montagnard du Piémont et par sa mère de la petite bourgeoisie, liée à la fonction publique. Il fait son entrée en politique en 1882 en étant élu député dans la province de Coni sans même avoir présenté sa candidature. Il est pour la première fois à la tête du gouvernement en 1892-1893, mais ce n'est qu'au début du siècle que son influence et sa politique seront mises au premier plan, et c'est qui jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale, assumera la direction des affaires, soit directement comme président du conseil, soit en contrôlant dans l'ombre le chef du gouvernement qu'il a lui-même désigné au roi. [...]
[...] Il se rapprocha de Benito Mussolini, le poussa au pouvoir, mais rentra dans l'opposition au régime quand celui-ci créa un nouveau type de représentation politique : le parlement corporatiste. [...]
[...] De même en 1910, c'est un nouveau client de Giolitti, Luzzatti, qui est placé à la tête du gouvernement. Trois ministères en 15 ans La troisième phase de la période Giolittienne est donc celle où il gouverne directement. Son premier ministère de 1903 à 1905 est un succès pour la majorité giolittienne grâce à l'intégration des catholiques. Son second ministère de mai 1906 à décembre1909 est une période de stabilité pour l'Italie, durant laquelle sa législation sociale sera bien améliorée (comme je l'ai dit tout à l'heure). [...]
[...] Conclusion Giolitti a donc été un innovateur dans sa politique de néo transformisme. Il a réussi à diriger l'Italie à plusieurs reprises, sans même être à la tête du gouvernement. C'était un homme clair et précis, dont les méthodes peu scrupuleuses dans sa façon de faire les élections et de s'assurer les voix des députés ont provoqué l'opposition de la gauche et des conservateurs. Il fut de nouveau président du conseil après la guerre, en 1920 et 21, mais ne parvient pas à faire face aux troubles sociaux qui agitent l'Italie. [...]
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