L'Alsace a été depuis longtemps un enjeu pour la France et l'Allemagne surtout au XX ème siècle .C'est une région qui est attachée à ses racines et à sa langue mais tout en voulant rester français en 1939. L'Alsace était censée être protéger par la ligne Maginot derrière laquelle le gouvernement Français fondé l'essentiel de sa stratégie défensive. Dés la déclaration de guerre de septembre 1939, l'Alsace fit partie d'un programme d'évacuation des populations pour les mettre à l'abri des destructions de la guerre. Ils furent installés dans le Sud-ouest pour une grande partie. L'Alsace est protégée par la IV ème armée du général Réquin dans le haut Rhin et la V ème armée commandée par le général Bourret dans le Bas Rhin. Durant la drôle de guerre , les français ont pu évacuer des denrées stratégiques ( pétrole de Strasbourg ,blé , etc. ….) sans que les allemands n'interviennent vraiment .Le 10 mai 1940 , les allemands déclenchent leur offensive vers les franco- anglais en passant par la Belgique . Les aérodromes alsaciens sont bombardés dés la nuit du 10 mai. L'ordre de repli vers le sud est ordonné par le général Pretelat, par la suite en Alsace ne subsistent que les troupes de forteresse. La ligne Maginot résiste malgré la chute de Nancy et de Metz . Pour ralentir l'avance allemande, les ponts sont détruits comme à Strasbourg. Malgré tout, Mulhouse est prise le 18 mai et Strasbourg le 19. Quand l'armistice est signé le 22 juin 1940, les quelques 20 000 hommes qui restent de l'armée française continuent à résister certains jusqu'au 1 juillet en Alsace. Hitler se rend en Alsace dés le 28 juin pour promettre de garder cette province qu'il considère comme allemande. Mais en réalité, la convention d'armistice ne fait nulle part mention de l'Alsace. On peut se demander comment cette occupation allemande va être perçue par les alsaciens ? Comment les nazis vont justifier cette annexion de fait, et quels moyens ils vont mettre en œuvre ? Donc dans une première partie, nous verrons l'Alsace pendant l'occupation allemande de juin 1940 à novembre 1944. Puis dans une deuxième partie, nous étudierons la mise en place et l'impact de l'idéologie nazie en Alsace. Et dans une dernière partie nous aborderons le point de vue des alsaciens par rapport à l'occupation allemande.
[...] Pour les mêmes raisons, la période mérovingienne est au cœur des recherches durant le régime nazi en Alsace. L'archéologie allemande de cette période tend en effet surtout à chercher les preuves de la prééminence des races nordiques pour justifier l'annexion comme c le cas en Alsace. Des revues relatent ces thèses comme celle du Reichsbund, intitulée German Erbe L'héritage germain En Alsace, les mêmes tendances sont observées ; ce sujet a été traité dans une exposition archéologique en juillet août 2001 à Strasbourg L'archéologie en Alsace et en Moselle au temps de l'annexion Dès le début de l'été 1940, sont créés à Strasbourg des services archéologiques Landesamte fur Ur- und Fruhgeschischte dont la mission essentielle consiste en une activité de recherche qui puisse corroborer le discours de justification de l'annexion en retrouvant les peuplements germaniques anciens d'Alsace. [...]
[...] Rejet et combat contre l'Allemagne nazie - Le rejet passe par les manifestations patriotiques en faveur de la France. Donc des manifestations spontanées vont se dérouler lors de dates symboliques comme le 14 juillet. Ainsi, à Hoechfelden le 14 juillet 1941 des jeunes défilent vers le monument aux morts de la Grande Guerre sont arrêtés et envoyés au camp de Schirmeck. D'autres manifestations se déroulent en fleurissant de cocardes tricolores les statues religieuses ou en parlant français. La répression nazie fut dure, beaucoup de jeunes seront fusillés ou envoyés dans la Wehrmacht. [...]
[...] La majorité des récalcitrants fut même expulsée par les Allemands. Les partis avaient été dissous en Alsace par les Allemands mais aucun soutien des chefs de ces anciens partis n'a vraiment eu lieu. Si certains de leurs membres collaborèrent ce fut de leur propre initiative ou par convictions. Par exemple, Charles Hueber qui fut un ancien leader communiste et maire de Strasbourg, devint l'orateur officiel du parti nazi dans la province d'Oberrhein sous les ordres du Gauleiter Wagner. La population alsacienne pendant l'occupation : La masse de la population n'a pas approuvé la politique des nazis. [...]
[...] Même les autonomistes alsaciens sont suspectés par les autorités nazies. Autre fait significatif, on supprima à l'université de Strasbourg la Chaire d'histoire de l'Alsace. La langue même fut combattue par les Allemands dans les théâtres puis partout en Alsace au profit de l'allemand. Malgré les pressions et les interdictions des autorités, les Alsaciens conservèrent leur langue et leurs coutumes. Voyant que leur politique ne menait à rien de concret, les Allemands finirent par lâcher prise et se contentèrent de l'interdiction du français. [...]
[...] Le Ier août 1941 vit l'abolition d'une partie du Code civil français et son remplacement par les lois allemandes correspondantes. (Mariage, divorce). Puis entrèrent en vigueur en Alsace, les lois de Nuremberg sur la protection du sang allemand (Blutschutzgesezte datant du 15 septembre 1935) qui interdisait notamment le mariage avec les juifs, les personnes atteintes de maladies héréditaires ou contagieuses, les sourds-muets et les aveugles de naissance. A la suite de l'application de cette loi en Alsace certificats d'« Aryens furent délivrés en 1941 à Mulhouse. [...]
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