Dissertation d'histoire des relations internationales sur la politique extérieure de la Géorgie depuis 1991. Quels sont les nouveaux enjeux transcaucasien ? Comment se démarquer de l'influence russe ? Autant de questions qui fondent les décisions actuelles de la diplomatie géorgienne.
[...] Le parlement géorgien vient même de voter l'adhésion à l'OTAN. Si la politique extérieure géorgienne reste assez fragile le rapprochement récent du sud caucasien bien qu'incertain, prouve son refus d'une logique de bloc. La coopération pan caucasienne se développe pour un Caucase pacifique Mais il faut être conscient qu'avant d'exploiter pleinement sa politique extérieure, la Géorgie est de manière plus urgente confrontée à de nombreux problèmes intérieur ; résurgence des conflits en Ossétie avec des actes de violence quotidiens et le récent état d'urgence . [...]
[...] La Géorgie s'est alors engagée dans le Caucase comme principal acteur régional. En 1996 une déclaration est signée à Tbilissi sur la paix, la sécurité et la coopération dans la région du Caucase. La politique extérieure de la Géorgie prône le respect des minorités et la collaboration dans des domaines tels les transports. L'année suivante une commission pour un Caucase pacifique est créée. Elle entretient dans le même temps de très bonnes relations avec la Turquie et a signé avec elle des accords de défense et de coopération. [...]
[...] La forte dépendance énergétique de la Géorgie à l'égard de la Russie ne facilite pas son autodétermination. En effet la Russie utilise souvent la fourniture d'électricité comme moyen de pression, coupant le courant, fermant les oléoducs ou arrêtant la fourniture de gaz, aux grés de ses relations avec le gouvernement géorgien. Et au vues des regains de tensions, ces pratiques sont de plus en plus courantes. Les relations russo-géorgiennes se sont fortement dégradées ses dernières années à mesure que les Etats-Unis prenaient une place de plus en plus importante dans la région. [...]
[...] C'est une organisation de pays de l'ex-URSS, menant une politique de méfiance à l'égard de Moscou tout en développant une politique tournée vers l'occident. Le GUAM constitue un mini bloc au sein de la CEI et se pose comme une alternative. Dans cette optique de coopération, la Géorgie propose même de créer une force de maintien de la paix au sein du Guam en particulier pour protéger les oléoducs. Avec l'élargissement de l'Europe passant par l'intégration d'anciens états soviétiques, et avec les espérances turques d'intégration à l'Union Européenne, de nouvelles perspectives s'offrent à la Géorgie. Elle profite des subventions de l'Union Européenne. [...]
[...] Avec le rapprochement des USA et de l'UE, l'appartenance au Caucase est d'abord apparue comme secondaire dans la politique extérieure géorgienne. Le président du parlement affirme même en 1999« Je suis géorgien, donc je suis européen Promouvoir une identité caucasienne était loin des objectifs prioritaires du pays préférant se tourner vers l'Europe pour des raisons économiques et dans l'espoir d'un rapprochement plus important (il ne faut pas oublier le passé géorgien qui le rapproche de l'Europe avec son appartenance au monde chrétien). [...]
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