Géopolitique : peut-on parler de disparition des religions ?

Thèmes abordés

Géopolitique, disparition des religions, athéisme, antithéisme, violences religieuses, laïcité, protestantisme, catholicisme, hindouisme, islam, religion d'État, antireligion, charia, Russie, Inde, Arabie Saoudite, cohabitation religieuse

Résumé du document

La religion est définie comme un ensemble de croyances, de rituels, de dogmes régissant le rapport de l'homme et de la divinité (ou des divinités), ou encore comme une croyance humaine à ces rituels et dogmes, attitudes qui découlent de cette croyance. C'est la seule institution qui parvient à rassembler autant de personnes à travers le monde, quelle que soit l'époque. Depuis l'Antiquité, les religions naissent, rassemblent différentes populations puis disparaissent petit à petit comme les religions païennes européennes. La religion était au centre de la société et indissociable de l'état jusqu'à la seconde moitié du XIXe siècle, la Révolution industrielle. Or depuis, on remarque un athéisme de plus en plus marqué et affirmé par la population mondiale.

Extraits

[...] Géopolitique : peut-on parler de disparition des religions ? La religion est définie comme un ensemble des croyances, des rituels, des dogmes régissant le rapport de l'homme et de la divinité (ou des divinités), ou encore comme une croyance humaine à ces rituels et dogmes, attitudes qui découlent de cette croyance. C'est la seule institution qui parvient à rassembler autant de personnes à travers le monde, quelle que soit l'époque. Depuis l'Antiquité, les religions naissent, rassemblent différentes populations puis disparaissent petit à petit comme les religions païennes européennes. [...]

[...] Aujourd'hui, en Europe, il ne reste que neuf pays qui conservent leur religion d'État. C. Les mouvements contre la religion L'antithéisme est une opposition active à toute croyance ou doctrine qui affirme l'existence d'un Dieu et son influence dans l'univers, tant dans sa création que dans son fonctionnement. Christopher Hitchens, dans son œuvre Lettres à un jeune rebelle (2001), écrit : « Je ne suis pas seulement un athée, je suis aussi antithéiste ; je n'affirme pas simplement que toutes les religions sont des versions du même mensonge, mais je maintiens que l'influence des églises, et les effets de la croyance religieuse, sont véritablement néfastes ». [...]

[...] La montée de la laïcité Le 9 décembre 1905, la loi de la séparation des Églises et de l'État passe en France à l'initiative du député républicain socialiste Aristide Briand et Ferdinand Buisson, un proche de Jules Ferry qui se revendique protestant libéral. Cette loi fait basculer la France d'une nation avec une religion d'État à un État laïc. Cela accompagne les lois Jules Ferry de 1881-1882, grâce auxquelles l'école devient obligatoire, gratuite et laïque. La France est le quatrième État d'Europe, après la Macédoine en 1797, la Hongrie en 1848 et l'Irlande en 1871. Or, dès la fin de la Première Guerre mondiale, il y a une vague européenne de séparationisme. [...]

[...] Malgré une réticence de certaines populations, on remarque que l'envie des États de garder un lien avec la religion dénote celle des populations de s'accrocher à leurs valeurs traditionnelles. Néanmoins, les pratiquants se font de plus en plus rares et la laïcité ressort comme le futur de l'humanité. On observe aussi récemment la naissance de sectes reconnues dans certains pays comme des religions, les plus connues étant la Scientologie et les Témoins de Jehova. On peut se demander si elles ne sont pas les religions de demain. [...]

[...] III . ce qui permet à la religion de conserver une place importante aujourd'hui. A. Comment la religion influe sur la culture d'un pays ou d'une population La religion musulmane interdit tout alcool et toute drogue. Les pays appliquant la charia les interdisent donc aussi, sous peine d'emprisonnement, voire de mort. On remarque donc que dans ces pays l'alcoolisme et l'addiction aux drogues n'existent pas ou très peu. Autre exemple avec les tribus amérindiennes qui ont toujours eu des guérisseurs. [...]