Entre 1970 et 1990, beaucoup de géographes français abandonnent la nature pour la société : changement de paradigme. Mais diverses approches :
- « nouvelle géographie » anglo-saxonne, se veut plus scientifique, modélisatrice et spatiale (distance, aires, points).
- Géographie des sociétés et de « l'espace social ». Notion d'« espace vécu » (Armand Frémont).
- Renouveau de la géopolitique début 1980 avec Yves Lacoste.
- Développement de la géographie « tropicale » avec Gourou : interprétation des densités de population et des formes de mise en valeur, travail sur la notion de civilisation.
- La géo physique doit faire un choix : se développer vers les sciences de la terre, ou s'intégrer a une démarche centrée sur les hommes avec la notion de géosystème (...)
[...] Histoire de la pensée géographique La migration du champ disciplinaire : des sciences naturelles aux sciences sociales Entre 1970 et 1990, beaucoup de géographes français abandonnent la nature pour la société > changement de paradigme. Mais diverses approches : - nouvelle géographie anglo-saxonne, se veut plus scientifique, modélisatrice et spatiale (distance, aires, points). - Géographie des sociétés et de l'espace social Notion d'« espace vécu (Armand Frémont). - Renouveau de la géopolitique début 1980 avec Yves Lacoste. - Développement de la géographie tropicale avec Gourou : interprétation des densités de population et des formes de mise en valeur, travail sur la notion de civilisation. [...]
[...] Ce recentrage de la géographie physique touche ses branches de façon plus ou moins inégale : en climatologie on s'intéresse au lien entre ville et climat (G. Escourrou) ou entre climat et santé (Besancenot et la bioclimatologie). Le travail le plus connu de cette géographie recentrée est l'introduction de G. Bertrand à l'histoire de la France rurale (1975), ou ce dernier met en place la notion d'agrosystème. Cette approche est qualifiée d' ambigüe par J.P. Marchand, qui souligne que les lis de la nature ne sont pas analogues aux lois de la société. [...]
[...] L'échelle infranationale pose la question des régions et du régionalisme. Trois thèmes : - A travers la question de la gestion de l'espace et des sociétés, l'analyse des processus des décisions et de l'examen des relations entre les différents acteurs, forment un objet d'étude. - La question de la mise en œuvre des décisions, leur traduction spatiale, fait l'objet de réflexions sur la justice spatiale c'est-à-dire l'accessibilité aux différents équipements (écoles, hôpitaux - Se dessine donc une réflexion sur la diffusion des normes, et sur les représentations C. [...]
[...] Celui-ci est fondé sur l'étude de totalités, et chaque élément de cette totalité est relié aux autres par des rapports de cause à effet, ou l'effet peut à son tour, réagir sur la cause qui l'a produit. L'approche systémique fait partie intégrante de la géographie classique, l'un des avantages de cette méthode est d‘éviter le recours aux seules relations de cause à effet, qui conduisent aux abus du déterminisme naturel. Avec la systémique il n'y a plus de causes fondatrices mais des relations entre les éléments. Mieux : les relations entre ces éléments peuvent-être circulaires c'est-à-dire que l'effet produit par une cause agit sur la cause (principe de rétroaction). A. [...]
[...] Or l'association des sciences naturelles et des sciences humaine, qui fonde pourtant la géographie française, est critiqué par de nombreux spécialistes de la géographie physique, qui veulent exclure l'homme de leur raisonnement. B. Les voies d'une conciliation Le repli de la géographie physique sur les sciences naturelles ne permettait plus son développement au sein de la géographie. Désormais la question est inversée, et l'on se demande quels sont les effets des systèmes sociaux sur les milieux naturels. Dans cet esprit sont formulées des propositions, pour concilier les sciences de la nature et celles de la société. [...]
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