Le génocide au Rwanda et le rapport à la vérité vis-à-vis de la France

Thèmes abordés

génocide, Rwanda, hutus, tutsis, twas, Mitterrand, Habyarimana, Kagamé

Résumé du document

Le Rwanda est un petit pays qui à appartenu à la Prusse de 1885 à 1919 et qui après le traité de Versailles à été donné à la Belgique (jusqu'à son indépendance en en 1959)…
Même si cela est interdit aujourd'hui de parler d'ethnie ce pays en comportait 3 (les hutus majoritaire à 85/90%, les tutsis environ 10% et les twas environ 1%) des problèmes existait avant la colonisation (en gros les hutus étaient un peu comme les serfs en France avant la révolution française) MAIS LES COLONS ONT SANS DOUTE DAVANTAGE STRUCTURE UNE SITUATION PRE EXISTENCE (en créant par ex en 1932 une carte d'identité avec la mention ethnique)….

Extraits

[...] 3)La question de la défense de la Francophonie : On le sait Habyarimana aimait la langue française .Inversement Kagamé dans une de ses premières décision sera de remplacer le français par l'anglais et se rapprocher du monde Anglos saxon. 4)Les magouilles type francafrique, une rumeur persistance (lancé par Colette Braekman et Pascal Krop deux journalistes spécialistes de l'Afrique) disait que le fils du président Jean Christophe Mitterrand(chef de la cellule Afrique à l'Elysée) avait une plantation de cannabis au Rwanda et des liens étroit avec le fils Habyarimana .Des auteurs nombreux comme Péan ou Steven Smith après enquête diront qu'il n'existe aucun éléments factuel prouvant cela. [...]

[...] Il serait trop long d'évoqué toute les questions sur ce sujet Je me contenterais de faire un point sur les 3 thèses les plus courante sur le rôle de la France. La thèse la plus en vogue chez les médias avec bien sur des nuances .C'est celle d'une France coupable de complicité de génocide voir pour les plus extrémistes de participation directe au génocide auprès des extrémistes hutus avec pour certains des accusations contre la France par ex sur son implication dans l'attentat du président Habyarimana du 6 avril 1994. [...]

[...] LE GENOCIDE AU RWANDA ET LE RAPPORT A LA VERITE VIS-A-VIS DE LA FRANCE Préambule : Par soucis d'intégrité il faut toujours préciser certaine chose de l'auteur concernant ce pays .Je connais assez bien l'Afrique (pour avoir visité certains pays comme la Côte d'Ivoire, le Mali) mais je n'ai jamais été au Rwanda. Cependant je m'intéresse beaucoup à ce pays depuis 20 ans et j'ai lu beaucoup d'ouvrages ou suivi beaucoup de documentaires s'y rapportant. C'est pour ça que je pense pouvoir y apporter ma modeste contribution. [...]

[...] Des personnalités aussi différente que Rony Brauman, Gérard Prunier, le chercheur Belge Olivier Lanotte (voir son ouvrage sur la France au Rwanda Claudine Vidal, André Guichiaoua .Donnent une version nuancé et globale des choses . Ils ne reprennent pas tout les excès des tenants de la première thèse (en reconnaissants nombre de manipulations voir de rumeurs infondés) mais ne sont pas non plus dans le déni des partisans de la deuxième thèse qui occulte parfois les responsabilités Française . Pour conclure .La France de François Hollande devrait dans l'avenir pour lui évité des mauvais procès se servir de l'exemple Rwandais afin d'épargné à notre pays d'autres mauvais procès et aussi pour agir de façon plus pragmatique et plus habile qu'elle ne l'avait fait dans les années 1990/1994. [...]

[...] La guerre de 1990/1994 : Il est assez connu que les réfugiés Tutsis ont essayé de revenir au Rwanda en 1990 en s'appuyant sur une aide de leur parrain (Musseveni à la tête de l'Ouganda voisin) Bien ou mal tel n'est pas mon propos c'est une donnée factuelle à prendre en compte dans l'analyse de la France (qui à décidé d'intervenir en faveur d'Habyarimana à sa demande) A noter qu'au début l'intervention française de 1990 deux autres pays étaient intervenu le Zaïre (de Mobutu) et l'ancienne puissance coloniale (la Belgique du roi Baudoin lui aussi assez proche d'Habyarimana) mais ces deux pays inversement à la France partirons rapidement. 1)Car Mitterrand avait une obsession des frontières (on l'a vu lors de la guerre du Koweït). Pour lui la défense des frontières était un impératif (voir l'ouvrage de Védrine les mondes de François Mitterrand). [...]