Le Rwanda est tout d'abord colonisé par les Allemand puis par les Belges en 1916 qui instaurent la carte d'identité ethnique en 1931 permettant de distinguer chaque citoyen par son groupe d'appartenance (Hutu ou Tutsi). Les Belges donnent aux tutsis préférence en matière d'instruction, de profession et de pouvoir.
En 1959, après l'indépendance du Rwanda, les Hutus se rebellent et prennent le pouvoir par la force. De nombreux tutsis sont tués ou s'exilent en Ouganda, au Burundi et au Congo-Kinshasa. Les exilés tutsis fondent le FPR (Front Patriotique Rwandais) dans le but de retourner au pays et de reprendre le pouvoir (...)
[...] A partir de 1996, la plupart des réfugiés hutus rentrent au Rwanda. De plus, une partie des FAR rentrée au Rwanda a été réintégrée dans l'APR (Armée Patriotique Rwandaise), représentant les nouvelles forces gouvernementales Rwandaises. Cependant, certains miliciens ainsi que certains soldats des FAR sont restés au Zaïre. Ainsi, les extrémistes présentent une menace permanente pour le Rwanda ainsi que pour la République Démocratique du Congo. En 2005, les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), regroupant une partie des anciennes forces génocidaires, acceptent d'être désarmées et rentrent au Rwanda. [...]
[...] Afin de juger les auteurs du génocide, le Rwanda a aussi fait appel à la justice nationale. Pour cela, il a fallu reconstruire le système judiciaire en formant des juristes et en faisant revenir des juristes Rwandais installés dans d'autres pays. Face au trop grand nombre de responsables du génocide, le Rwanda a décidé de juger les auteurs secondaires dans les Gacaca, tribunaux populaires (chaque région). Certains Rwandais ayant participé à la mise en place du génocide sont aussi jugés dans d'autres pays comme la Suisse, la Belgique ou encore la France. [...]
[...] Un gouvernement intiméraire est créé autour du colonel Bagosora (hutu), nouvel homme fort du régime. Dès le 8 avril 1994, la France, la Belgique, l'Italie et les États-Unis rapatrient les hommes que l'ONU avait envoyés afin de faire respecter le traité de paix d'Arusha signé en 1993 (Minuar) car ils considèrent qu'ils ne peuvent plus éviter le conflit (ils ont pour ordre d'empêcher le conflit non pas de le stopper et de sauver la population en prenant parti). Cependant, les troupes envoyées par l'ONU étaient très peu efficace car elles avaient l'ordre de ne tirer qu'en cas de légitime défense. [...]
[...] En réponse à ces tentatives, les FAR (Forces Armées Rwandaises), qui sont constituées principalement de hutus, massacrent la population civile tutsis vivant encore au Rwanda. Ces massacres impunis font naître un fort désir de vengeance chez les tutsis. De plus, le Rwanda est victime d'une grave crise foncière due à la surpopulation. Certains affirment qu'un simple événement aurait alors suffit à faire exploser cette poudrière contre n'importe quel bouc émissaire. L'élément déclencheur du génocide est l'assassinat du président Habyarimana le 6 avril 1994, qui s'apprêtait à atterrir à la capitale, Kigali, dans son avion. Cet attentat tua aussi le président burundais. [...]
[...] La Guerre au Rwanda et ses conséquences Introduction : Le Rwanda est un minuscule pays d'Afrique centrale On distingue 3 groupes différents au Rwanda. Les hutus sont des agriculteurs et sont majoritaires. Les tutsis sont des éleveurs et représentent 15 à 20% de la population. Les twas sont des chasseurs et cueilleurs et représentent moins de des 8 millions de Rwandais. Pendant des siècles, ses 8 millions de citoyens ne formèrent qu'un seul peuple. I Contexte et causes du génocide Le Rwanda est tout d'abord colonisé par les Allemand puis par les Belges en 1916 qui instaurent la carte d'identité ethnique en 1931 permettant de distinguer chaque citoyen par son groupe d'appartenance (Hutu ou Tutsi). [...]
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