« La presse, comme la femme, est admirable quand elle avance un mensonge, elle ne vous lâche pas tant qu'elle ne vous ait forcé à y croire, et elle déploie les plus grandes qualités dans cette lutte où le public, aussi bête que le mari, succombe toujours. » dit Honoré de Balzac. Au début du XIXe siècle, la presse bénéficie des effets de l'industrialisation avec une progression de ses tirages. Les journaux peuvent se diversifier et multiplier leurs catégories. Ainsi, on passe d'un journal politique censuré, à un véritable essor d'une presse libre et libérée notamment grâce à la loi de 1881. La montée de la presse au XIXe siècle s'inscrit également dans un phénomène d'uniformisation des modes de vie en Europe et aux Etats-Unis. Les différentes sociétés s'ouvrent à la culture, aux divertissements, et consomment davantage. C'est le début d'une véritable culture de masse. En France, à partir de la fin du XIXe siècle, dès 1860, les premiers effets de loi Guizot de 1833 se font sentir, tout le monde peut lire le journal. Dès lors, quelles furent les caractéristiques du rôle de la presse dans l'uniformisation des modes de vie ? Premièrement, la presse a permis aux masses d'accéder à la culture et à l'information. Son développement a permis la floraison de journaux populaires à bas coûts relayés par un nouveau type de journalisme. Par conséquent, l'ouverture de la presse a instauré une véritable culture de masse dans la population. Néanmoins, le rôle de la presse dans l'uniformisation des modes de vie fut plus nuancé par sa presse spécialisée et son instrumentalisation.
[...] Les progrès de la presse dans la deuxième moitié du XIXe siècle lui ont permis de jouer un rôle dans l'uniformisation des modes de vie fut d'abord d'étendre l'information et la culture à un plus grand nombre. La presse a donc été nécessaire à la mise en place d'une culture de masse, elle s'est adaptée aux nouveaux goûts et aux nouvelles distractions des sociétés de la fin du XIXe au début du XXe siècle. Cependant, la presse n'a pas été qu'un vecteur d'uniformisation des modes de vie, elle fut aussi un moyen de démarcation sociale. [...]
[...] Quel fut le rôle de la presse dans l'uniformisation des modes de vie ? La presse, comme la femme, est admirable quand elle avance un mensonge, elle ne vous lâche pas tant qu'elle ne vous ait forcé à y croire, et elle déploie les plus grandes qualités dans cette lutte où le public, aussi bête que le mari, succombe toujours. dit Honoré de Balzac. Au début du XIXe siècle, la presse bénéficie des effets de l'industrialisation avec une progression de ses tirages. [...]
[...] Il fut nommé le Napoléon de la presse par Les Américains. En 1914, les rotatives modernes assuraient quelque exemplaires de journaux de 24 pages à l'heure. Les transports ont également permis le progrès de la presse avec les voies de chemin de fer jusqu'en province Emergence de journaux populaires à bas coûts Le prix de la presse chute : en France, le Petit Journal d'Hippolyte Millaud coûte seulement 5 centimes de Francs au lieu de 15 pour un journal ordinaire. [...]
[...] Dès lors, quelles furent les caractéristiques du rôle de la presse dans l'uniformisation des modes de vie ? Premièrement, la presse a permis aux masses d'accéder à la culture et à l'information. Son développement a permis la floraison de journaux populaires à bas coûts relayés par un nouveau type de journalisme. Par conséquent, l'ouverture de la presse a instauré une véritable culture de masse dans la population. Néanmoins, le rôle de la presse dans l'uniformisation des modes de vie fut plus nuancé par sa presse spécialisée et son instrumentalisation. [...]
[...] La presse, un rôle de différenciation sociale et de maintien des masses dans la conformité 1 La presse, un moyen de démarcation sociale La presse s'est aussi adaptée au rang social du lectorat. On a le cas d'une presse bourgeoise et snob, avec le périodique Femina dont on trouve des publicités pour automobile. Les articles sont relatifs à l'hygiène, la mode et la beauté. Cette presse vaut 50 centimes, soit 5 fois plus que le Petit Echo de la Mode. Elle possède 50 pages au lieu de 12 pour une presse féminine populaire. Des revues littéraires et savantes sont également en réaction à l'industrialisation de la presse. [...]
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